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Le sauvetage d’une société algéro-suisse suspendue à une décision du ministère des Transports et des Travaux publics

Le sauvetage d’une société algéro-suisse suspendue à une décision du ministère des Transports et des Travaux publics

L’avenir de l’entreprise algéro-suisse Cota (Contrôle technique automobile) est en suspens. Selon nos informations, la société suisse SGS, qui détient 76,96% de cette société (le reste est détenu par la SAA), a décidé de quitter l’Algérie.

« SGS a décidé de se désengager de Cota en raison du contentieux sur les baux de location qui l’oppose à la SNTR et TVO, deux entreprises publiques sous tutelle du ministère des Transports et des Travaux publics. La SNTR veut récupérer ses locaux avant le 30 juin 2017 et refuse de renouveler le bail ou de le proroger », explique une source proche du dossier.

Baux de location

Lassée par le conflit avec la SNTR, la SGS s’est tournée vers Alliance assurances pour lui vendre sa participation dans le capital de Cota. Intéressée, la compagnie privée d’assurance a posé une condition : le règlement du conflit sur le renouvellement des baux de location des agences pour une durée de cinq ans. « Cette période est jugée suffisante par Alliance assurances pour se doter de son propre réseau », explique notre source. Mais la SNTR et TVO font la sourde oreille, ce qui menace l’avenir de Cota et celui de 160 travailleurs de cette société qui risquent de se retrouver au chômage.

Alliance assurances, qui promet un plan de modernisation de 200 millions de dinars et l’élargissement des activités de Cota, a demandé l’arbitrage du ministère des Transports et des Travaux publics. « Aucune décision n’a été prise pour le moment », affirme notre source. Contactée, Alliance n’a pas souhaité faire de commentaire.

Créée il y a dix ans, Cota détient 6% du marché du contrôle technique automobile, et dispose de 21 centres de contrôle et d’une station mobile destinée au grand Sud.

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