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Législatives : le parti d’Emmanuel Macron en tête, déroute historique du PS

Législatives : le parti d’Emmanuel Macron en tête, déroute historique du PS

La République en marche (LREM), alliée au MoDem (le parti de François Bayrou), est arrivée en tête au premier tour des élections législatives avec 32,9% des scrutins, selon Kantar Sofres-One Point.

Le mouvement politique d’Emmanuel Macron obtiendrait de 400 à 445 sièges dans la future Assemblée nationale qui compte 577 sièges. Cette vague en faveur du parti d’Emmanuel Macron reste toutefois à confirmer dimanche prochain, à l’occasion du second tour. 

Selon des résultats partiels, Bruno Le Maire (ministre de l’Économie), Richard Ferrand (ministre de la Cohésion des territoires) et Christophe Castaner (secrétaire d’État aux Relations avec le Parlement) sont en ballottage favorable. Un échec à ce scrutin les obligera à démissionner, avait prévenu Matignon quelques heures après la nomination du gouvernement. 

Déroute historique du PS 

Si le parti du Président de la République est en phase d’obtenir une large majorité à l’Assemblée, le recul des formations politiques traditionnelles se confirme. 

Certes, l’alliance des Républicains et de l’UDI arrive en deuxième position, mais elle ne réunit que 21% des voix. Selon l’institut de sondage Kantar Sofres, le parti et ses alliés pourraient obtenir de 80 à 100 sièges, contre les 193 sièges qu’il détient actuellement. 

Alors qu’il avait obtenu une majorité absolue à l’Assemblée nationale il y a cinq ans, le Parti socialiste tombe à 10% environ des suffrages, et n’obtiendrait que 30 à 40 sièges. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a reconnu « le recul sans précédent ». Il s’agit du score le plus bas du parti depuis les législatives de 1993 (57 députés obtenus à l’époque). 

Le FN en recul 

Ce premier tour est aussi marqué par le recul du Front national qui n’obtiendrait que 13,5% des voix, donc de deux à cinq députés, selon Kantar Sofres-One Point. 

Malgré un score national en deçà de ses attentes, la présidente du parti, Marine Le Pen, arrive en tête du premier tour dans sa circonscription du Pas-de-Calais, avec près de 45% des voix. Elle affrontera au second tour, une candidate de La République en marche, Anne Roquet. 

Mélenchon qualifié à Marseille

La France insoumise, qui avait mobilisé 19,58% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle, tombe à 11% et ne récolterait que 10 à 20 sièges. 

En dépit de ce score au niveau national, le leader du parti, Jean-Luc Mélenchon, candidat à Marseille, est parvenu à éliminer son adversaire socialiste Patrick Mennucci. Dans une ville où il a réalisé un score de 39,09% à la présidentielle, il devra désormais affronter au second tour la candidate LREM, Corinne Versini. 

Lassitude des électeurs

Si les formations politiques traditionnelles accusent une nouvelle fois un sérieux revers, ce scrutin qui intervient quelques semaines seulement après l’élection présidentielle est aussi marqué par le très faible taux de participation, révélateur d’une certaine lassitude des Français. 

Selon les données du ministère de l’Intérieur, le taux de participation était de  40,75% à 17h. En 2012, il était de 48,31% à la même heure, contre 49,28% en 2007 et 50,51% en 2002.

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