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Les cancers du côlon et du sein prédominent en Algérie

Les cancers du côlon et du sein prédominent en Algérie

À la date du 31 décembre 2015, 42 720 cas de cancers ont été enregistrés en Algérie, selon le Réseau national des registres du cancer (RNRC).

Le cancer du sein et du côlon en tête

Le cancer à localisation colorectale est le plus répandu chez les hommes, avec 3 539 cas et le deuxième plus fréquent chez les femmes, avec 3 003 cas, alors que dans les statistiques mondiales, le cancer du poumon est le plus fréquent chez les hommes, selon les chiffres du RNRC.

Le sein reste la localisation la plus fréquente de cancer chez la femme. Jusqu’au 31 décembre 2015, 11 603 cas ont été enregistrés par le RNRC, soit un taux d’incidence (standardisé) de 62 femmes atteintes sur 100 000.

Après le cancer du sein et le cancer colorectal, le cancer de la thyroïde est le plus fréquent chez la femme, avec 1 575 cas enregistrés la même année, puis vient le cancer du col de l’utérus, 1 134 cas, le cancer de l’estomac, 819 cas, le cancer de la vésicule biliaire, 714 cas, les lymphomes non-hodgkiniens, 798 cas et les leucémies, avec 546 cas.

Chez l’homme, le cancer du poumon et des bronches a été le plus fréquent après le cancer colorectal durant l’année 2015, avec 2 856 cas. Le cancer de la prostate, un des plus fréquents chez l’homme au niveau mondial est troisième par sa fréquence en Algérie durant la même année, avec 2 090 cas enregistrés. Le nombre d’hommes atteints de lymphomes non-hodgkiniens ont été au nombre de 924. Ont également été enregistrés chez l’homme 756 cas de carcinomes du nasopharynx et 546 cas de leucémies.

Le nombre de cancers recensés par les autorités sanitaires algériennes n’a cessé de progresser entre 1986 et 2015, selon le rapport du RNRC. Les chiffres de tous les types de cancer n’ont pas arrêté de progresser entre 1986 et 2015 à l’exception des cancers de l’estomac et des cancers du col de l’utérus.

Malgré un bilan alarmant sur la progression du cancer en Algérie, les statistiques concernant le diagnostic tardif des cancers annoncées par le RNRC progressent, même si ce n’est que lentement.

Le taux de cancers diagnostiqués tardivement en 2015 était de près de 75% en 2015 et est descendu en dessous de 60% en 2018. En même temps, la survie globale au cancer est en progression. Elle est passée de près de 45% en 2015 à plus de 50% en 2018.

Les prévisions du RNRC concernant le diagnostic tardif et la survie globale sont optimistes. Un taux de survie de 75% et un taux de diagnostic tardif de 15% sont visés à l’horizon 2025.

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