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Les Marocains confrontés à la flambée des prix des carburants

Les Marocains confrontés à la flambée des prix des carburants

Par Par Iryna / Adobe Stock
Carburant

L’instabilité au Moyen-Orient, marquée par le conflit Israël-Iran, et les fluctuations des prix du pétrole, sensibles aux enjeux sécuritaires, ont débouché sur une flambée des prix, déjà élevés, des carburants au Maroc.

Une situation qui a fait réagir la députée du parti Fédération de la gauche démocratique (FGD), Fatima Tamni, qui a alerté sur la répercussion de l’augmentation des prix du carburant sur d’autres produits de première nécessité, ce qui « pèse lourdement sur le citoyen ».

Dans une lettre adressée à la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, la parlementaire a souligné un fait « étonnant » observé au Maroc qui fait partie des pays où les prix de l’essence et du gasoil sont parmi les plus chers au monde, rapporte le média marocain Bladi. 

Elle explique que les prix des carburants au Maroc flambent à la moindre augmentation des prix des hydrocarbures à l’échelle mondiale, mais qu’ils ne suivent pas la même dynamique quand les cours mondiaux affichent une tendance baissière.

Prix des carburants au Maroc : ils montent vite mais redescendent lentement

« Les prix nationaux augmentent rapidement dès qu’il y a une hausse au niveau international, alors que nous ne constatons pas la même dynamique en cas de baisse des prix à l’échelle mondiale », dénonce la députée.

Elle s’interroge d’ailleurs sur « les mécanismes de tarification et de contrôle des carburants » dans le royaume qui visent à limiter l’impact des fluctuations des prix des hydrocarbures à l’échelle mondiale sur le marché national.

La parlementaire se demande aussi sur l’absence de mesures qui permettent de faire baisser les prix sur le marché local dès qu’une baisse des cours du pétrole est enregistrée dans les marchés internationaux, et ce, « avec la même rapidité et efficacité que celles observées lors des hausses ».

Appels pour remettre la raffinerie La Samir en service

Par ailleurs, la députée a évoqué l’affaire de la raffinerie « La Samir », rappelant les appels « anciens, renouvelés et continus » pour sa remise en service. 

Cette raffinerie constitue aux yeux de la parlementaire « une infrastructure stratégique gaspillée » qui aurait pu amortir la flambée des prix du carburant sur le marché local.

Tamni estime que la présence d’une infrastructure nationale de raffinage ne peut que « préserver la souveraineté énergétique du Royaume et réduire sa dépendance vis-à-vis de l’étranger ».

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