Le prix du baril de pétrole brut devrait rester dans une fourchette de 50 à 70 dollars dans les prochains mois, selon les dernières prévisions de l’agence de notation Moody’s dévoilées ce mardi par la chaîne d’information financière CNBC.
Si les prix restent volatiles, cette volatilité a été « quelque peu modérée ces derniers mois », estime Vikas Halan, Senior vice-president chez Moody’s. La réduction de la production par les pays de l’OPEP et les sanctions imposées à l’Iran devraient cependant augmenter cette volatilité.
« Nous pensons qu’il y a une possibilité pour que la croissance de la demande soit décevante compte tenu du faible niveau du sentiment économique », explique Halan. En outre, si un compromis n’est pas trouvé dans les négociations commerciales entre les États-Unis et la Chine et que les droits de douane augmentent, « il y aura encore plus de pression sur la demande », ajoute-t-il.
S’il s’attend à un début de convergence des prix du pétrole, Halan estime que la différence entre le Brent (référence pour le pétrole algérien) et le WTI n’atteindra pas des niveaux aussi bas que par le passé.