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Libye: le maréchal Haftar reçu à Paris après avoir vu les autorités italiennes

Libye: le maréchal Haftar reçu à Paris après avoir vu les autorités italiennes

L’homme fort de l’est de la Libye, le maréchal Khalifa Haftar, sera jeudi à Paris pour rencontrer le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, après avoir été reçu la veille à Rome par les autorités italiennes, a-t-on appris de source diplomatique.

Le maréchal Haftar, opposant au gouvernement d’entente nationale (GNA) basé à Tripoli, renforce depuis plusieurs semaines son statut d’interlocuteur indispensable pour résoudre le casse-tête libyen.

Ses visites à Rome puis à Paris interviennent au moment où le médiateur de l’ONU Ghassan Salamé a lancé à Tunis une session de pourparlers visant à mettre en oeuvre la première étape de son plan d’action.

M. Salamé a présenté la semaine dernière à l’ONU sa feuille de route pour la Libye, qui consiste à rassembler les parties rivales autour d’un cadre institutionnel et aboutir à des élections générales à l’été prochain.

La visite à Paris de M. Haftar n’est « en aucun cas d’une initiative dissonante dans la médiation que mène l’ONU », insiste-t-on à Paris, pour qui « il n’est pas inutile » que les différents pays engagés dans le dossier fassent pression sur les parties libyennes.

« On ne va rien proposer de nouveau à Haftar, on veut lui faire passer le message qu’il doit respecter ses engagements et la médiation de l’ONU », ajoute la source diplomatique.

Paris avait organisé en juillet une rencontre entre le chef du GNA Fayez al-Sarraj et le maréchal Haftar, qui avaient agréé une déclaration de principe pour sortir le pays du chaos.

A New York la semaine dernière, M. Salamé avait insisté sur la primauté de l’ONU dans le processus de règlement du conflit.

« J’espère qu’on reconnaîtra à l’ONU la primauté et que les initiatives qui se font de part et d’autre conflueront vers l’ONU. On ne peut pas interdire à un Etat membre de vouloir jouer le médiateur à droite ou à gauche, mais il faut que ce soit sous le parapluie de l’ONU », avait-il souligné dans un entretien à France 24.

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