Politique

Louisa Hanoune : « L’Algérie n’est pas l’Egypte »

Louisa Hanoune a rejeté ce samedi 4 mai l’appel au dialogue lancé par le chef de l’état-major le général Ahmed Gaïd Salah lors de sa dernière intervention, mercredi 1er mai.

La secrétaire générale du PT a estimé que cet appel au dialogue rappelle « ce qu’a fait le général Sissi en 2013, après la chute du Président Morsi ». « Mais après l’arrivée de Sissi et de l’armée au pouvoir […] il a interpellé même les naïfs parmi les militants et membres de partis politiques qui l’ont soutenu et qui croyaient que l’armée allait instaurer une véritable démocratie, rendre la parole au peuple égyptien et respecter sa souveraineté ».

« Ceux qui suggèrent le dialogue ou trouve positif l’appel au dialogue avec l’ANP savent-ils que cela prépare à une situation à la soudanaise ou tout au moins à l’égyptienne avec leurs conséquences terribles sur la souveraineté nationale ? », s’est interrogée Mme Hanoune pour qui « l’Algérie n’est pas l’Egypte, ni dans son passé, ni dans son présent. L’écrasante majorité n’est pas dupe et le 22 février a commencé une véritable révolution ».

En plus du rejet du dialogue avec les autorités actuelles, la SG du PT a affirmé qu’il y a « une prise de conscience chez la majorité que le départ du système est contradictoire avec les solutions imposées dans le cadre de la Constitution du régime ». Pour elle, ce rejet des « fausses solutions » explique celui des élections présidentielles du 4 juillet, dont le but est, selon elle, « le maintien du système et la confiscation de la souveraineté populaire quant au droit de définir la nature du régime à mettre en place ».

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