Hammad Lilia
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Le projet Medlink qui vise à établir une connexion électrique entre l’Algérie et l’Italie via la Tunisie vient d’être validé par l’Union européenne parmi ses projets prioritaires dans les énergies renouvelables.
Son objectif est de déployer environ 10 GW d’énergie solaire, d’éolien terrestre et de stockage par batterie en Algérie et en Tunisie, pour la consommation locale dans les deux pays, et l’exportation vers l’Italie et l’Union européenne, selon Bruxelles.
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La Commission européenne a dévoilé le 29 juillet la liste de 13 projets transfrontaliers prioritaires dans le domaine des énergies renouvelables. Parmi les projets retenus et qui sont considérés comme prioritaires pour Bruxelles, figure Medlink qui a fait l’objet de discussions lors de la visite du président Abdelmadjid Tebboune en Italie.
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Selon la déclaration commune publiée à l’issue de cette visite, Alger et Rome ont souligné « l’importance de la transition énergétique et d’un partenariat solide et durable sur le développement des énergies renouvelables, dont l’hydrogène et l’électricité vertes, ainsi qu’aux infrastructures qui y sont nécessaires à travers, notamment le projet « South H2 Corridor » d’hydrogène vert et le projet d’interconnexion électrique Medlink.
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C’est un donc un projet ambitieux porté par l’Algérie et l’Italie qui est retenu par l’Union européenne comme projet prioritaire dans le cadre de sa transition énergétique. Ce projet a été dévoilé pour la première fois par le président Tebboune lors de sa visite d’Etat de trois jours en Italie en mai 2022. « Nous avons proposé la réalisation d’un câble sous-marin entre l’Algérie et l’Italie, à travers lequel nous pourrons approvisionner l’Italie et une partie de l’Europe en énergie électrique », a déclaré Abdelmadjid Tebboune.
Ce projet consiste en la réalisation d’un câble électrique sous-marin haute tension entre l’Algérie et l’Italie d’une capacité de 2.000 mégawatts pour transporter l’électricité verte produite en Algérie vers l’Italie.
