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Makri attaque violemment le nouveau gouvernement

Makri attaque violemment le nouveau gouvernement

Après avoir participé aux législatives du 12 juin et refusé de participer au gouvernement, le MSP choisit définitivement son camp.

Pour marquer sa nouvelle orientation politique et son territoire, son président Abderrazak Makri a choisi de s’attaquer au nouveau gouvernement d’Aïmene Benabderrahmane dont la composition a été annoncée mercredi 7 juillet par la présidence de la République.

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Dans la ligne de mire du chef du parti islamiste : la méthode de désignation des ministres du nouvel Exécutif. Pour lui, la composante du nouveau gouvernement démontre « l’absence d’une vision économique. »

Le président du MSP prédit même l’échec du nouvel Exécutif. « Il ne pourra pas tenir face aux crises économiques majeures » qui secouent l’Algérie, selon lui.

« Un gouvernement de fait accompli » qui « n’a aucune relation avec la politique », a fustigé Makri lors d’un meeting tenu à l’occasion de la célébration du 30e anniversaire de la création de son parti.

« Ce gouvernement est isolé du peuple » et « ne représente pas ceux qui ont voté et même ceux qui n’ont pas voté », lors des législatives du 12 juin, a martelé le chef du MSP qui dénonce un exécutif « élitiste ».

« On prétend que c’est un gouvernement de technocrates », c’est un gouvernement qui est « sous l’emprise de minorités pour lesquelles le peuple n’a pas voté », a assené Makri.

« Celui qui se revendique  de la Déclaration de Novembre, nous œuvrons à (nous allier) avec lui quel que soit son courant (idéologique). Le point commun entre les Algériens c’est la Déclaration du 1er Novembre », a lancé M. Makri

Le 7 juillet, la présidence de la République a annoncé la liste des membres du gouvernement de Benabderrahmane, une semaine jour pour jour, après la désignation du nouveau Premier ministre.

Parmi les surprises figurent le retour de Ramtane Lamamra à la tête du ministère des Affaires étrangères, et le départ de Belkacem Zeghmati du département de la Justice.

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