Le ministre de l’industrie Ahmed Zeghdar s’est exprimé à nouveau ce mercredi 7 décembre, sur le dossier de l’importation et de la construction des véhicules neufs en Algérie, en anticipant une baisse des prix des voitures.

Dans un entretien à l’agence officielle, Ahmed Zeghdar a annoncé le dépôt à ce jour au niveau de la plateforme numérique dédiée de 37 demandes d’autorisation préalable dont 21 pour l’activité de concessionnaire automobile, 3 pour la construction automobile et 13 pour l’importation des engins.

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Le comité technique, formé de représentants de plusieurs ministères, dispose d’un délai de deux mois maximum à compter de la date du dépôt des dossiers par les opérateurs pour délivrer les agréments, a rappelé le ministre.

À partir de l’octroi des agréments, « les choses seront entre les mains des opérateurs pour commencer les procédures d’importation », a-t-il ajouté, sans donner de date précise pour le début de l’importation des véhicules neufs.

Éviter les erreurs du passé

L’entrée en application des décrets exécutifs fixant les modalités de l’activité de la concession et de la construction automobile s’inscrit dans une nouvelle approche pour éviter les erreurs du passé, poursuit Ahmed Zeghdar.

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À ce sujet, les constructeurs automobiles sont tenus d’atteindre un taux d’intégration de 30% à partir de la cinquième année de leur activité en Algérie.

Les constructeurs pourront profiter des avantages accordés dans le cadre des accords de libre commerce signés par l’Algérie à condition d’atteindre un taux d’intégration de 40%.

Pour ce qui est des voitures électriques, le ministre de l’Industrie a évoqué la question des bornes de chargement inexistantes en Algérie. Pour les installer, l’initiative est laissée aux opérateurs publics et privés pour la réalisation de ces équipements, assure-t-il.

Le ministre de l’industrie annonce que des investisseurs ont exprimé leur volonté pour réaliser des bornes de chargement de voitures électriques.

Marché bloqué en attendant la baisse annoncée des prix

Loin des détails juridiques, les Algériens s’intéressent surtout au prix des voitures. Justement, le ministre de l’industrie s’attend à une baisse des prix par rapport à l’offre actuelle.

« Avec le retour de l’approvisionnement du marché à travers l’importation et la construction, c’est certain que les prix vont baisser », assure Ahmed Zeghdar.

Le ministre de l’industrie affirme que « les coûts et les marges de bénéfices seront étudiés car les véhicules importés comme ceux construits en Algérie sont destinés en majorité aux bourses moyennes ».

« Le facteur de concurrence jouera également un rôle dans la baisse des prix », a-t-il dit.

Ahmed Zeghdar a confié que les citoyens pourront acquérir les voitures fabriquées en Algérie par des crédits à la consommation exclusivement destinés à la production locale. Les voitures importées ne seront pas concernées par le crédit à la consommation, précise le ministre de l’industrie.

En attendant la commercialisation des nouvelles voitures prévue en décembre 2023, le marché de l’automobile algérien reste groggy comme le montre un reportage publié par Dz News ce mercredi 7 décembre.

Les citoyens interrogés sont divisés sur la tendance du marché entre ceux qui disent que les prix ont baissé et ceux qui affirment le contraire. Néanmoins, ils sont unanimes à dire que le « marché est bloqué ».