L’évolution des prix des véhicules est suivie de très près par les Algériens qui guettent la tendance du marché en attendant la concrétisation des changements promis par le gouvernement dans le domaine de l’automobile.
Cette semaine, la tendance des prix est repartie à la hausse d’après les échos qui parviennent des marchés de véhicules dans plusieurs régions du pays.
DZ News fait état d’une hausse des prix des voitures après deux mois de stagnation ce dimanche 19 février dans un reportage publié sur Youtube.
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À Annaba, une Hyundai Atos immatriculée en 2007 et avec plus de 250 000 kilomètres au compteur a été estimée à 1,3 million de dinars et le vendeur, qui attend une meilleure offre, n’est pas encore prêt à céder.
« Ça tourne autour des 150 millions (1,5 million de dinars). Le marché est à la hausse. Tant qu’il n’y a pas de voitures, la hausse se poursuivra », estime le vendeur.
Marché automobile : hausse des prix à Annaba
Un autre vendeur propose une Clio Campus année 2015, avec 157.000 km au compteur. Au marché d’Annaba, on lui a proposé 1,95 millions de dinars. Le propriétaire de la Clio ne semble pas disposé à se séparer de sa voiture si les offres ne dépassent pas les deux millions de dinars.
« On achète au prix fort, on ne peut pas vendre moins cher. Je suis disposé à perdre si la situation du marché se stabilise mais pas pour acheter de nouveau au prix fort », indique le vendeur qui confirme la tendance haussière du marché.
Des propos recueillis par DZ News au marché des voitures à Annaba, les vendeurs hésitent à vendre de crainte de rater des offres plus intéressantes. Les indicateurs montrent qu’il y a une hausse constante qui se dessine selon les vendeurs.
Les annonces du gouvernement sur le secteur de l’automobile sont prises en considération par les consommateurs algériens. « J’ai vendu ma voiture à la fin de l’année 2022 quand j’ai entendu dire qu’il y aurait du nouveau sur le marché automobile. J’attends. Vers la fin de l’année 2023, il y aura la production locale, il faut se montrer patient », explique un citoyen.
Marché automobile : stagnation à Sétif
Après avoir connu une baisse fin 2022 suite aux annonces de l’ouverture d’une usine d’assemblage de la marque Fiat en Algérie et le retour à l’importation des véhicules neufs et ceux de moins de trois ans, le marché automobile algérien peine à retrouver la sérénité.
À Sétif, le jeudi 16 février dernier, la page Youtube spécialisée Auto Houssem DZ a fait état d’une stagnation de ce marché, l’un des plus importants en Algérie.
Entre stagnation et hausse périodique, le marché algérien des véhicules attend l’entrée en vigueur des mesures relatives à l’importation des véhicules neufs et la sortie de la première voiture Fiat assemblée en Algérie, qui est prévue pour ce mois de mars.
Marché automobile algérien : du « nouveau » prochainement3
Dans ce contexte, le directeur général de la veille stratégique et des études au niveau du ministère de l’Industrie, Bachir Kechroud, a annoncé, ce dimanche 19 février, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne que l’agence algérienne de la promotion de l’investissement allait bientôt annoncer la liste des investisseurs retenus dans le secteur automobile.
« Le cheminement est actuellement clair. Tout se fait au niveau de la plateforme numérique que ce soit pour les constructeurs comme pour les concessionnaires. C’est une procédure technique, un travail de terrain », a-t-il expliqué, sans donner plus de détails.
Aucun délai n’a été fixé pour le retour effectif à l’importation des véhicules neufs et de moins de trois ans. Trois mois après la promulgation des nouveaux cahiers des charges relatifs à l’importation des véhicules neufs et la construction de voitures, aucun concessionnaire n’a été agréé. Pour la fabrication de voitures, seule le groupe Stellantis a obtenu les autorisations pour ouvrir 16 usine d’assemblage de sa marque Fiat à Oran.