Politique

Me Bourayou : Ali Ghediri ne veut pas de liberté provisoire sans réhabilitation

En détention provisoire à El Harrach, le général Ali Ghediri refuse la liberté provisoire sans réhabilitation, selon son avocat Me Khaled Bourayou. « Je refuse la liberté provisoire si celle-ci occulte mon droit à la réhabilitation », a dit le général à la retraite à son avocat Me Bourayou qui a rapporté ces propos ce mardi.

Selon cet avocat, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Alger, des informations font état d’une éventuelle mise en liberté provisoire du général à la retraite, en détention depuis le 13 juin dernier.

« Si cette décision (remise en liberté provisoire, NDR) venait à être prise, l’opinion publique devrait savoir que je n’en ai formulé aucune demande dans ce sens », a prévenu le général à la retraite toujours selon Me Bourayou.

« Ali Ghediri affirme qu’il est de son droit d’exiger une procédure correcte de l’appareil judiciaire qui l’a privé de ses droits. Il refuse qu’on soit pris de pitié pour lui avec une mesure qui ne supprime pas le délit mais le suspend au-dessus de sa tête. Il dit surtout « quelle différence y a-t-il entre demeurer en prison privé de sa liberté et vivre en société privé de mon innocence ? » », rapporte l’avocat Khaled Bourayou.

Selon lui, son mandat demande un non lieu et assure qu’il « ne présentera aucune demande de mise en liberté provisoire ».

« En formulant une demande de liberté provisoire, je couvrirais les lacunes de la justice dont le rôle est de préserver les libertés et les droits fondamentaux. J’ai le droit à une réhabilitation », estime Ghediri, toujours selon Me Bourayou, qui regrette que le dossier de son client « traîne » depuis le mois de juin dernier.

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