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Messi, Iniesta… Les artisans du titre du Barça

Messi, Iniesta… Les artisans du titre du Barça

Sans son soliste Neymar, le FC Barcelone a retrouvé cette saison une force plus collective et son 25e titre de champion d’Espagne, décroché dimanche, témoigne d’une belle dynamique d’équipe: buts de Messi, dribbles d’Andrés Iniesta, tacles de Gerard Piqué, parades de Marc-André ter Stegen…

. Messi, l’insatiable ‘pichichi’

En tête du classement des buteurs avec 32 buts après son triplé de dimanche à La Corogne (4-2), Messi a dépassé la barre des 25 buts en Liga pour la 9e année consécutive. Avec un goût prononcé pour les coups francs directs: six cette saison!

Insatiable, l’Argentin semble bien parti pour décrocher son 5e titre de « pichichi » (meilleur buteur) et est au coude-à-coude avec l’Egyptien Mohamed Salah (31 buts avec Liverpool) pour le Soulier d’Or de meilleur buteur des grands championnats européens.

Pour ne rien gâcher, Messi est aussi en tête du classement des passeurs de Liga (12 passes décisives). Et son compère Luis Suarez cumule pour sa part 23 buts, prouvant que le départ de Neymar au Paris SG l’été dernier n’a pas pesé sur le rendement offensif du Barça.

« Leo est un élément fondamental pour que cette équipe soit candidate à tous les titres », a résumé vendredi le capitaine Andrés Iniesta, qui partage avec lui le record du nombre de trophées remportées avec le Barça: 32 chacun.

. Iniesta, l’indispensable cerveau

Après avoir annoncé dans les larmes vendredi qu’il partirait en fin de saison, après 22 ans au Barça, Iniesta achève sa trajectoire barcelonaise sur un joli doublé Coupe-Liga.

A bientôt 34 ans, le petit meneur de jeu est resté tout au long de l’année l’indispensable cerveau du jeu catalan.

« Il nous permet de contrôler le jeu. Dans une certaine mesure, le style de l’équipe, c’est son style », analysait l’entraîneur Ernesto Valverde.

Evidemment, le technicien a été contraint de davantage ménager son maître à jouer, souvent sorti à l’heure de jeu en raison de pépins musculaires récurrents et encore remplaçant dimanche.

Mais « Don Andrés » n’a pas à rougir de sa saison: au sein du Barça, il figure par exemple juste derrière Messi au nombre de dribbles réussis…

. Piqué, le roi du tacle

A 31 ans, Gerard Piqué est le patron de la deuxième meilleure défense de Liga (21 buts encaissés) derrière celle de l’Atlético Madrid (18 buts pris). Récemment prolongé jusqu’en 2022, le défenseur catalan forme un duo très complémentaire avec Samuel Umtiti et il a su serrer les dents pour jouer avec un genou récalcitrant.

Cet homme d’affaires à succès, impliqué dans la réforme controversée de la Coupe Davis de tennis, a aussi été très en vue… sur le terrain médiatique.

Ses larmes après un match disputé à huis clos contre Las Palmas (3-0) en pleine crise politique catalane (« Ma pire expérience comme professionnel ») ont rappelé son attachement au « droit à décider » de la Catalogne. Et il n’a pas compté ses tacles contre les rivaux du Barça, du Real Madrid à l’Espanyol Barcelone.

. Ter Stegen, l’assurance tout-risque

Le meilleur atout du Barça, outre Messi, c’est son gardien: Marc-André ter Stegen a survolé la saison de Liga en multipliant les parades décisives et les sauvetages improbables.

Il a ainsi maintenu sa cage inviolée lors de 18 de ses 34 matches cette saison, au point de briguer le trophée Zamora de meilleur gardien du championnat, à la lutte avec Jan Oblak (Atlético).

« On prend peu de buts. C’est important parce qu’on sait qu’on a beaucoup de qualités pour marquer », a modestement commenté le gardien allemand, qui aborde le Mondial-2018 avec appétit.

. Valverde: le chef de chantier

Qui aurait prédit un doublé Coupe-Liga pour une équipe amputée en août de Neymar et en pleine reconstruction ? Tout le mérite d’Ernesto Valverde (54 ans) est d’avoir remis d’aplomb ce Barça, devenu certes plus ennuyeux, mais plus équilibré et plus solide.

Nommé l’été dernier, l’entraîneur basque a introduit un 4-4-2 laissant toute liberté en attaque à Messi, ou bien un 4-3-3 asymétrique avec un seul ailier.

Et malgré l’élimination en quart de Ligue des champions contre l’AS Rome, Valverde a été confirmé cette semaine dans ses fonctions alors qu’il est sous contrat jusqu’en 2019, avec une troisième année en option.

« Cette expérience a été extraordinaire jusqu’ici et j’espère que ça va continuer », a souri samedi le technicien.

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