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Mondial-2018 : les équipes arabes et la malédiction du temps additionnel

Cardiaques s’abstenir. Le sort de plusieurs matchs du Mondial 2018 qui se déroule actuellement en Russie a basculé au temps additionnel, provoquant des scènes hystériques chez le vainqueur, et une grande désillusion chez le camp vaincu.

La malédiction du money-time a débuté dès le 2e jour de la Coupe du monde et comme par hasard, les deux victimes ont été les deux représentants africains et arabes : l’Égypte et le Maroc.

Versée dans le groupe A, l’Égypte a craqué à la 89e minute de jeu face à l’Uruguay (1-0), concédant une défaite amère, pour son premier mondial depuis 28 ans. La défense égyptienne s’est fait surprendre à une minute de la fin sur un but signé José Maria Giménez, plongeant tout un pays dans la déception et la frustration.

L’Égypte, qui s’est inclinée logiquement dans le deuxième match face à la Russie (3-1), s’est fait surprendre encore une fois, dans les dernières minutes de son dernier match face à la très faible Arabie saoudite (2-1), quittant ainsi le Mondial sans aucune victoire.

Le Maroc (Gr.B) de l’entraineur français Hervé Renard a été aussi victime de la malédiction du temps additionnel. Lors de son premier match de la phase de poules, il s’est fait piéger à son tour face à l’Iran, au temps additionnel, grâce à un but contre son camp de l’attaquant Aziz Bouhaddouz (90e+5).

Cruel pour les Lions de l’Atlas qui pouvaient prétendre à un meilleur résultat, eux qui ont raté un bon nombre d’occasions.

Hier, encore, le Maroc a cédé dans les derniers instants du match contre l’Espagne (2-2), lors du dernier match de poules, laissant filer entre les deux doigts une victoire historique sur un grand du football mondial. Dommage.

La Tunisie a également été punie dans le temps additionnel par l’Angleterre (Gr.G). Lors de leur premier match, les Tunisiens tenaient le point du match nul face aux Anglais, avant de tomber dans les dernières secondes de la partie. Les Tunisiens se sont fait surprendre par un but assassin d’Harry Kane (90e+1), auteur d’un doublé (2-1). Rageant.

Les trois équipes nord-africaines se sont fait éliminer par la suite à la défaveur de la deuxième défaite concédée dans la compétition.

Le Brésil et l’Allemagne sauvés sur le gong

Les équipes arabes ne sont pas les seules à céder dans le temps additionnel.

Tenu en échec lors du premier match face à la Suisse (1-1), le Brésil (Gr.E), quintuple champion du monde devait absolument réagir face au Costa Rica du gardien de but Keylor Navas (Real Madrid).

Accrochée jusqu’au temps additionnel, la Seleçao s’en est remise à son joueur du FC Barcelone Philippe Coutinho qui a réussi à délivrer les Auriverdes (90e+1) avant que Neymar ne finisse le travail en inscrivant le but le plus tardif dans l’histoire de la Coupe du monde (90e+7e). Auparavant, quatre buts avaient été marqués à la 90e + 5, selon le compte Twitter de la Fifa.

L’Allemagne (Gr.F), tenante du titre, n’est pas en reste. Ayant concédé une surprenante défaite pour ses débuts dans le tournoi face au Mexique (1-0), la Mannschaft a réagi en champion samedi soir à Sotchi face à la Suède (2-1) grâce à un splendide coup franc direct signé Toni Kroos  (90e+1). Une victoire arrachée dans la douleur qui permet aux Allemands de se relancer dans la course pour la qualification.

Présents en masse dans les tribunes du stade de Sotchi, les supporters suédois ne pouvaient cacher leur tristesse versant des larmes qui en disaient long, eux qui n’étaient pas les seuls à vivre ces moments cruels.

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