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Mondial-2018 : les favoris encore à la peine

Mondial-2018 : les favoris encore à la peine

Les favoris de la 21e édition de la Coupe du monde 2018 en Russie, à l’exception de la France, ont complètement raté leur début dans la compétition, marquée par des surprises à la pelle réalisées par des équipes que personne n’attendait au tournant à l’image de l’Islande, dont il s’agit de la première participation.

Le coup d’éclat a été réalisé dimanche par une héroïque équipe mexicaine, qui s’est permis le luxe de battre l’Allemagne (1-0), tenante du titre, au stade Loujniki de Moscou dans le cadre du groupe F. Une victoire retentissante qui place les Aztèques en position favorable pour se qualifier pour les 8es de finale du tournoi.

Le Mexique a réédité un vieil exploit, réalisé au Mondial 1982 en Espagne par l’Algérie, vainqueur face à l’ogre allemand (2-1) à Gijón pour ses débuts dans la compétition, grâce à deux buts signés Madjer et Belloumi.

Quatre ans plus tard, la Mannschaft s’est également inclinée en phase de poules de la Coupe du Monde 1986 disputée au Mexique, mais pas lors de son premier match du tournoi. C’était face aux Scandinaves danois (2-0). Il a fallu attendre 24 ans pour assister à une autre défaite de l’Allemagne en phase de poules, lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud face à la Serbie (1-0).

La journée de dimanche a également apporté son lot de surprises avec le match nul concédé par le Brésil, quintuple champion du monde, face à la Suisse (1-1) comptant pour la première journée du groupe E. Un résultat qui place déjà la Seleçao à la 2e place au classement en compagnie de la Suisse, derrière la Serbie, vainqueur face au Costa Rica (1-0).

Le Brésil, qui a assuré rapidement sa qualification pour le Mondial 2018 dans les qualifications Amsud (12 victoires, 5 nuls, 1 défaite), a encaissé par l’occasion son premier but depuis le début de l’année 2018. À l’issue de ce résultat, le Brésil rate ses débuts dans le mondial pour la première fois depuis l’édition de 1978 en Argentine, avec un match nul concédé face à la Suède (1-1)

Samedi, l’Argentine, vice-championne du monde, versée dans le groupe D, s’est fait accrocher tel un novice face à une solide formation islandaise (1-1), dont il s’agit de la première participation. La méga-star de l’Albiceleste Lionel Messi a raté par l’occasion un penalty en seconde période qui aurait pu offrir la victoire aux siens.

Dans le groupe B, l’Espagne, détentrice du trophée en 2010 (Afrique du Sud), considérée comme l’un des favoris en puissance, a été tenue en échec vendredi face à son voisin du Portugal (3-3), emmené par un super Cristiano Ronaldo, auteur d’un triplé historique. La « Roja », dont le sélectionneur Julen Lopetegui, a été limogé à deux jours du coup d’envoi du mondial, s’est fait surprendre à la 88e minute sur un coup franc direct venu d’ailleurs de CR7.

En revanche, l’équipe de France (Gr.C), vainqueur de l’édition 1998 disputée à domicile, a sué samedi mais a réalisé l’essentiel, en venant à bout samedi de l’Australie (2-1). Les Bleus, quart de finalistes en 2014 au Brésil (défaite 1-0 face à l’Allemagne), ont arraché leur victoire grâce à un autogoal signé Aziz Behich à la 81e minute.

L’Angleterre, l’autre favori de l’épreuve, fera ses débuts ce lundi soir face à la Tunisie au stade de Vologograd (19h00, heures algériennes) pour le compte du groupe G. La Belgique, 3e au classement de la Fifa, considérée comme un outsider de luxe, fera également ses débuts dans le tournoi ce lundi face au Panama, dont il s’agit de la première participation, au stade de Sotchi (16h00, heures algériennes).

Avec ce rythme, certains favoris risquent de quitter prématurément la compétition dès le premier tour, comme ce fut le cas en 2010 (Afrique du Sud) avec l’Italie, et en 2014 (Brésil) avec l’Espagne et l’Angleterre, rentrés à la maison plus tôt que prévu.

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