search-form-close
Non, le Covid-19 n’est pas revenu en force en Algérie

Non, le Covid-19 n’est pas revenu en force en Algérie

La pandémie de COVID-19 est-elle de retour en Algérie ? De nombreuses publications sur les réseaux sociaux le soutiennent, mais il n’en est rien. Le ministère de la Santé vient de diffuser un communiqué pour rassurer les citoyens et déterminer l’origine de la rumeur.

Le ministère évoque des « déclarations mensongères » prêtées au professeur Soraya Ayoub du CHU de Beni Messous à Alger, faisant état de l’apparition de cas de Covid aigus et très contagieux. Ces déclarations sont contenues dans un document qui a été largement partagé sur les réseaux sociaux.

Ces déclarations n’émanent pas du professeur en question et, du reste, seuls un à deux cas de Covid sont enregistrés quotidiennement, assure dans un communiqué diffusé ce samedi 6 janvier par le ministère de la Santé qui appelle les citoyens à ne pas accorder de crédit à ce genre d’ « informations infondées » qui visent à « semer la panique » parmi la population.

La pandémie de Covid est-elle de retour en Algérie ?

De son côté, la Professeur Ayoub à laquelle sont prêtées les déclarations a réagi et expliqué sur les réseaux sociaux que sa déclaration est ancienne et remonte au temps de la pandémie.

Elle évoquait le début d’une nouvelle vague effectivement plus contagieuse et plus meurtrière, la vague Delta. « Ce n’est pas moi, je ne l’ai jamais écrit, c’est une Fake News », écrit sur Facebook Pr Soraya Ayoub, expliquant que ses propos datent de « la vague Delta » et qu’un journal en ligne les a repris sans vérification. Malheureusement, la fausse information a été largement partagée.

La cheffe de service de médecine interne au CHU de Béni Messous (Alger) a accompagné son post d’une capture d’écran de sa vieille publication, qui était en effet alarmante au sujet de la vague Delta.

« Le virus est de retour, cette fois avec plus d’énergie, tactique et camouflé », avait-elle écrit, évoquant une « vague plus meurtrière que la première ». « Bien entendu, le taux de mortalité est plus élevé, il faut moins de temps pour arriver à l’extrême, parfois sans aucun symptôme », avait-elle mis en garde, d’où la panique qui a gagné ceux qui ont été induits en erreur par cette grossière manipulation.

  • Les derniers articles

close