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Ould Abbes : « Je partirai quand le Président me l’ordonnera »

Ould Abbes : « Je partirai quand le Président me l’ordonnera »

New Press
Djamel Ould Abbès, Secrétaire général du FLN.

Djamel Ould Abbes a démenti, ce dimanche 21 mai, l’existence d’un différend entre le premier ministre Abdelmalek Sellal et le chef de cabinet du président Ahmed Ouyahia sur les consultations autour du prochain gouvernement.

« Ouyahia ne joue pas »

« Je connais très bien Ahmed Ouyahia. Je le dis franchement : c’est un homme d’État. Dire qu’il a refusé de participer aux consultations est un mensonge », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse animée en marge d’une rencontre avec les nouveaux députés organisée au Cercle des militaires à Alger.

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« Ouyahia ne joue pas. Pensez-vous qu’il aurait pu refuser des consultations ordonnées par le Président ? », argumente-t-il. Les deux hommes « se sont longuement rencontrés. Il n’y a aucun conflit. Ouyahia et Sellal ont une longue expérience dans le pouvoir », a-t-il insisté.

Djamel Ould Abbes a dit « regretter » le refus du MSP d’intégrer le prochain gouvernement. Il a annoncé avoir rencontré Abderrazak Makri « à sa demande ». Le tête-à-tête s’est déroulé au siège du FLN « en présence d’un ancien ministre ». Le chef du FLN n’a révélé aucun détail sur cette rencontre.

Combien de portefeuilles ministériels aura le FLN dans le prochain gouvernement ? Sur ce point, Ould Abbes est peu prolixe : « La décision revient au Président, mais on souhaite préserver le même nombre de portefeuilles, en notre qualité de première force politique dans le pays ».

 « Je partirai quand le Président me l’ordonnera »

Concernant la fronde naissante dans le FLN qui réclame notamment le départ du Secrétaire général, Djamel Ould Abbes a répondu : « Je partirai lorsque le Président mettra fin à mon mandat ». Les contestataires, selon lui, « se trompent ». « Ils pensent qu’il n’y a pas d’État ? ».

Avant la conférence, Ould Abbes a fait un discours devant les cadres du parti et les nouveaux élus dans lequel il a annoncé officiellement le candidat du FLN, et par ricochet, le nom du futur président de l’APN. Il s’agit de Said Bouhadja, un octogénaire qui a occupé dans le passé plusieurs postes de responsabilité au sein du FLN avant de se retirer avec l’arrivée de l’ancien secrétaire général Amar Saâdani.

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