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Ouyahia : « Bouteflika n’est pas du genre à subir des pressions »

Ouyahia : « Bouteflika n’est pas du genre à subir des pressions »

Les soutiens traditionnels du président de la République multiplient les rencontres bilatérales et les sorties publiques avec un seul mot d’ordre : réitérer leur appel à Abdelaziz Bouteflika pour « poursuivre son œuvre ».

Ce lundi après-midi, c’était au tour de TAJ et du RND de se rencontrer au siège de ce dernier à Ben Aknoun. L’occasion pour Ahmed Ouyahia de répondre à ceux qui voient dans les multiples rencontres de ces derniers jours une forme de « pression » sur le chef de l’État ou une volonté de lui « forcer la main » pour l’amener à briguer un cinquième mandat.

«Abdelaziz Bouteflika n’est pas le genre de personne sur qui on peut exercer des pressions», a rétorqué le secrétaire général du RND en conférence de presse, expliquant que sa rencontre avec Amar Ghoul entre dans le cadre du partenariat politique entre les deux partis pour débattre des questions politiques de l’heure.

Parmi les questions de l’heure justement, figurait le cinquième mandat sur laquelle RND et TAJ sont sur la même longueur d’onde. Les deux partis se rejoignent dans leur volonté de voir le président de la République rempiler à l’issue du mandat actuel « pour poursuivre sa mission à la tête du pays pour la continuité du développement et pour la stabilité de l’Algérie dans un environnement régional perturbé », indiquent-ils dans un communiqué commun rendu public à l’issue de la rencontre.

Devant les représentants des médias, Ahmed Ouyahia a affirmé : « Ceux qui disent que le président Bouteflika ne doit pas se représenter expriment les calculs d’un courant politique qu’on respecte certes, mais ils ne peuvent pas nous reprocher notre soutien au chef de l’État puisque nous le faisons depuis vingt ans, du moins en ce qui concerne le FLN et le RND, et nous sommes satisfaits de son bilan. Nous avons pris position au niveau du conseil national du RND après avoir consulté la base, il s’agit d’une conviction d’une famille politique avec toutes ses composantes ».

Ouyahia s’est défendu de parler au nom des autres partisans du cinquième mandat ou encore de vouloir torpiller la dernière initiative du MSP. « Non, il ne s’agit pas d’une réaction à l’initiative du MSP. Notre soutien au président Bouteflika n’est pas nouveau », assène Ouyahia.

Amar Ghoul a parlé lui aussi du MSP, rappelant que son parti, TAJ, a des points de convergence avec la formation de Abderrazak Makri concernant les dossiers économiques et la situation internationale et régionale, avec toutefois une divergence totale sur la question du cinquième mandat.

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