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Pétrole : le Brent au-dessus de 45 dollars, une première depuis mars

Les prix du baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, a dépassé ce mercredi la barre symbolique des 45 dollars, une première depuis mars dernier.

Pétrole : le Brent au-dessus de 45 dollars, une première depuis mars
Chabi Ouardia
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Le cours du baril de Brent, pétrole de référence pour le Sahara Blend algérien, a dépassé ce mercredi la barre symbolique des 45 dollars, s’établissant peu avant 16h00 légèrement au-dessus de 46 dollars, une première depuis le mois de mars.

En cinq jours, la hausse est de 5,26 % et elle est de 7,72 % sur un mois. Le Brent reste toutefois loin de son niveau du début de l’année (-30,21 %).

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C’est la première fois depuis le mois de mars que le baril de Brent franchit ce seuil, après avoir vécu un effondrement le menant jusqu’à aller en dessous de la barre psychologique des 20 dollars au mois d’avril. La crise était alors alimentée par la pandémie du coronavirus ayant mis l’économie mondiale à l’arrêt, mais pas que.

Le pétrole avait également connu sa propre crise déclenchée par l’Arabie saoudite suite à l’échec au début du mois de mars des négociations avec la Russie sur le prolongement de l’accord de réduction de la production dans le cadre de l’Opep+. Lorsque la Russie a refusé de réduire la production, Ryad avait enclenché une guerre des prix, en augmentant massivement sa production tout en proposant des prix cassés pour regagner des parts de marchés.

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Cinq mois plus tard, le creux provoqué sur les prix du pétrole suite aux deux crises a ainsi été résorbé avec des cours du pétrole s’établissant au-dessus de 45 dollars ce mercredi.

Cette hausse des prix de l’or noir s’explique, selon les spécialistes, par les récentes données économiques faisant état d’une reprise de l’industrie manufacturière, et du ralentissement de la pandémie de Covid-19 aux États-Unis.

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Malgré l’accalmie, certains observateurs affichent leur scepticisme face à la capacité du Brent de se maintenir au-dessus de la barre des 45 dollars. Kevin Solomon, analyste chez StoneX Group cité par Bloomberg, lie la hausse du baril de Brent à la faiblesse « significative » du dollar américain.

En parallèle, les cinq plus grandes compagnies pétrolières et gazières privées à travers le monde ont annoncé des pertes nettes à hauteur de 53 milliards de dollars durant le deuxième trimestre de l’année 2020, rapportent des médias.

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