Économie

Pétrole : le Brent en chute libre

Le cours du pétrole continue de reculer en raison des inquiétudes liées à la santé de l’économie mondiale et à la reprise de la pandémie de Covid-19 en Chine qui pèsent sur la demande en or noir.

Après avoir repassé sous la barre symbolique des 100 dollars mardi 12 juillet, le baril de Brent de la mer du Nord, référence pour le pétrole algérien, a perdu encore du terrain mardi, en dépit d’un léger rebond dans la matinée, pour clôturer à 99,72 dollars. Si par rapport à mardi, il a gagné quelques cents, ce jeudi, il a encore plongé.

A 12 h 00, le baril de Brent de la mer du Nord perdait 2,45 % par rapport à la clôture de la veille à 97,32 dollars. Après avoir atteint en séance 100,34 %, il a chuté de 7 % pour se situer au-dessous de la barre des 98 dollars.

Sur les cinq dernières séances, le baril de Brent a perdu plus de 7 % contre 20 % sur un mois, alors que les cours actuels demeurent 25 % plus élevés par rapport à ceux du début de l’année 2022.

En reculant au-dessous de la barre des 98 dollars, le Baril de Brent est revenu d’avant le déclenchement de la guerre en Ukraine le 24 février dernier. Cette guerre a boosté les cours du pétrole, mais les craintes d’une éventuelle récession dans les pays occidentaux ont effacé presque les gains engrangés après le déclenchement du conflit russo-ukrainien, selon des analystes cités par des agences spécialisés.

En Europe, l’inflation a atteint des records, avec respectivement des prévisions de 7,6 % en 2022. Aux Etats-Unis, les prix ont encore augmenté en juin et l’inflation a atteint 9,1 %, du jamais vu depuis 1981.

Cette baisse qui risque de durer dans le temps est une mauvaise nouvelle pour les pays exportateurs de pétrole dont l’Algérie qui prévoit des recettes records de plus de 55 milliards de dollars en 2022, après deux années particulièrement difficiles, où les exportations ont baissé jusqu’à 23 milliards de dollars en 2020.

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