L’accalmie sur les cours du pétrole n’a pas duré longtemps. Après le repli de la semaine passée, le baril de Brent de la mer du Nord a clôturé lundi en forte hausse de 7,12 % à 115,62, son plus haut niveau depuis dix jours, porté par les perspectives d’un possible embargo européen sur le pétrole russe.

Ce mardi matin, pour les mêmes raisons, le Brent a commencé la journée en hausse. À 08 h 00, il s’affiche à 118,44 dollars, enregistrant des gains de près de 2 % par rapport à la clôture de lundi. La barre des 120 dollars n’est pas loin.

Le marché pétrolier est stimulé par les informations faisant état que certains membres de l’Union européenne envisagent d’imposer des sanctions sur le pétrole russe, et se sont ajoutées des attaques sur des installations pétrolières saoudiennes par les rebelles houthis.

Riad a averti lundi contre le risque d’une baisse de ses livraisons de brut, en raison des attaques des rebelles houthis contre ses installations pétrolières.

Dimanche, l’Arabie saoudite avait annoncé une « réduction temporaire » de sa production de pétrole dans l’une des installations du géant Aramco, touchée par une attaque des rebelles Houthis du Yémen. Ces derniers attaquent régulièrement les installations pétrolières saoudiennes.

Poussés par la guerre en Ukraine, les cours du pétrole ont frôlé la barre des 140 dollars début mars, avant de revenir sous le seuil des 100 dollars le mardi 15 mars, et de repartir à la hausse le lendemain jeudi 17 mars.

Dans un entretien au journal Echaab, l’ancien ministre algérien de l’Énergie Abdelmadjid Attar, a estimé que le pétrole va se stabiliser autour des 100 dollars le baril.