Économie

Pétrole : le Brent termine au-dessus de 50 dollars

Le prix du baril de Brent, référence pour le Sahara Blend algérien, a terminé au-dessus du seuil des 50 dollars jeudi, pour la première fois depuis le 6 mars dernier.

Le baril de Brent a gagné 2,84% ou 1,39 dollar pour finir à 50,25 dollars, après avoir atteint en séance 51,04 dollars. C’est la troisième hausse consécutive après celles de mercredi (+0,49%) et mardi (+0,33%). En cinq jours, le baril de Brent a grimpé de 3,41% et un mois, il a fortement augmenté de 19,96%.

Pour le baril américain de WTI, il a fini également en hausse de 2,76% ou 1,26 dollars à 46,78 dollars.

La hausse des prix de l’or noir est portée principalement par les campagnes de vaccination contre la Covid-19, qui redonne de l’espoir à une reprise de l’activité économique mondiale et donc de la demande pétrolière. La pandémie de Covid-19 a paralysé une partie des transports notamment aériens et maritimes, ce qui a impacté le marché pétrolier.

« Voir les prix grimper à nouveau aujourd’hui (jeudi) est une indication claire de la confiance croissante du marché à l’égard des campagnes de vaccination contre le Covid-19, » a expliqué Bjornar Tonhaugen, analyste de Rystad alors que le Royaume-Uni a lancé la sienne mardi, rapporte Zonebourse. Le Canada a donné un feu vert au vaccin de Pfizer/BioNtech hier mercredi, après le Bahreïn et bien avant l’Union européenne et les Etats-Unis dont la décision est attendue ces jours-ci.

« Le marché se concentre désormais sur la distribution de vaccins, ce qui pourrait entraîner un pic de la demande » d’or noir, a affirmé Phil Flynn de Price Futures Group, cité par la même source.

Du côté de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses dix alliés producteurs, réunis au sein du groupe Opep+, un accord a été trouvé la semaine dernière pour augmenter progressivement la production, en commençant par 500 000 barils quotidiens en janvier. La décision fera passer le volume de pétrole brut retiré volontairement du marché par les pays de l’Opep+ de 7,7 mbj à 7,2 mbj au 1er janvier.

« L’extension des quotas de l’Opep devrait permettre au marché de se maintenir à flot pendant l’hiver. La demande devrait ensuite augmenter tout au long de l’année prochaine pour atteindre un niveau plus normal à mesure que les vaccins seront mis sur le marché », a indiqué Stephen Innes, d’Axi, cité par la même source.

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