Le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, semble avoir mal digéré les déclarations sur le recrutement par piston au sein de la compagnie qu’il dirige en les qualifiant, ce dimanche, de « discussions de couloirs » qui n’intéressent en aucun cas son administration.
M. Ould Kaddour s’exprimait à l’occasion d’une conférence de presse animée en marge de la signature d’un contrat avec Total pour la réalisation d’une usine de production de polypropylène.
Il y a quelques jours, un cadre dans la direction de communication de Sonatrach rattaché au Cabinet, Zine Ameur, a reconnu, sur le plateau de l’émission « Mazal Hal » de la chaîne El Djazairia, avoir été recruté par piston à Sonatrach grâce à un membre de sa famille, l’ancien PDG du groupe pétrolier M. Mazouzi.
Des déclarations qui ne sont pas du goût de Ould Kaddour qui s’est exclamé : « Quel message veut-il transmettre ? ». Après quoi, le patron de Sonatrach a essayé de dédramatiser les choses en assurant que ces choses « ont cours dans toutes entreprises » et tout en précisant que le plus important pour son groupe est d’« exploiter le potentiel énorme que recèlent les côtes algériennes ».
Le 25 septembre, l’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar, invité de TSA Direct, a soutenu lui aussi que beaucoup de recrutements se font par piston à Sonatrach, même du temps où il était son patron.
| LIRE AUSSI : L’Algérie, un eldorado pour les pistonnés