search-form-close
Pour le FFS, les « forces prédatrices sont devenues une menace » pour l’État

Pour le FFS, les « forces prédatrices sont devenues une menace » pour l’État

FFS

Le Premier secrétaire du FFS a mis en garde, ce samedi 16 septembre, à Bouira, contre les nouvelles mesures que le gouvernement « s’apprête » à prendre pour faire face à la crise économique.

« Ces mesures risquent d’aggraver la crise », prévient Mohamed Hadj Djilani, dans un discours prononcé au congrès fédéral du parti à Bouira. Sans s’étaler, le patron du FFS vise le plan d’action du gouvernement Ouyahia qui comprend notamment la révision de la loi sur la monnaie et le crédit pour permettre la mise en œuvre du financement non conventionnel de l’économie. Ce plan sera présenté demain dimanche par le premier ministre Ahmed Ouyahia à l’APN.

| LIRE AUSSIOuyahia prépare les Algériens à des annonces douloureuses

Pour le Premier secrétaire du FFS, le pouvoir ne propose pas d’ « alternatives efficaces » et continue dans sa gestion « autoritaire » de l’économie et des affaires de l’État et de la société, « sans prendre en compte » les intérêts de la nation.

« Les forces prédatrices des ressources nationales sont devenues, plus que jamais, une menace pour la souveraineté et la continuité de l’État », avertit encore Hadj Djilani.

« Cette situation touche le sommet du pouvoir, qui est dans un état de faiblesse inédit », a-t-il poursuivi, en s’alarmant de « l’intensification » des luttes de clans pour « le contrôle des centres de décision. »

Pour Hadj Djilani, le dialogue est « la seule voie raisonnable » qui permettra aux Algériennes et aux Algériens de déterminer leur avenir et de choisir leur destin.

  • Les derniers articles

close