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Présidentielle de 2024 en Algérie : Louisa Hanoune dévoile ce qu’elle a dit à l’ambassadrice US

Présidentielle de 2024 en Algérie : Louisa Hanoune dévoile ce qu’elle a dit à l’ambassadrice US

La présidentielle de 2024 en Algérie et la guerre à Gaza ont été au cœur de la rencontre, mercredi, entre l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin et la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT) Louisa Haoune.

La rencontre qui a eu lieu, mercredi 10 janvier, au siège du parti à Alger, à la demande de la diplomate américaine qui voulait s’enquérir de la position du PT, notamment concernant l’élection présidentielle de décembre 2024, selon un communiqué de ce parti publié ce samedi 13 janvier.

« Cette question était l’unique question politique abordée par l’ambassadrice américaine », assure le communiqué du PT.

La réponse de Louisa Hanoune, selon le communiqué, est que le PT « œuvre à réunir toutes les conditions politiques nécessaires au débat et à la confrontation des idées et des programmes afin que le peuple algérien puisse exercer sa souveraineté ».

Selon le communiqué du PT, Louisa Hanoune a exprimé son « rejet absolu » de « toute ingérence dans les affaires intérieures de notre pays à l’occasion des présidentielles et de tout chantage ou pression extérieurs sous quelque prétexte que ce soit ».

Présidentielle 2024 en Algérie : Louisa Hanoune tacle l’ambassadrice des États-Unis

Mme Hanoune a rappelé « les tentatives antérieures » et les « conséquences désastreuses » des interventions étrangères dans divers pays, et a indiqué à l’ambassadrice des États-Unis en Algérie que le PT « n’accepte aucune leçon de démocratie de la part d’aucun gouvernement, en particulier de ceux qui sont responsables d’assassinats de Noirs ou de citoyens d’origine maghrébine, ainsi que ceux qui sont complices du génocide du peuple Palestinien ».

Les Américains s’intéressent à la présidentielle algérienne : ce qu’a dit Louisa Hanoune à l’ambassadrice US

Interrogée par l’ambassadrice américaine si elle se portera candidate à la prochaine présidentielle, Louisa Hanoune a répondu que les priorités du PT sont actuellement centrées sur le soutien au peuple palestinien et à la contribution à « l’amélioration des conditions sociales et politiques pour créer le climat politique approprié pour la présidentielle ».

La priorité de tous les peuples de la planète, et donc du peuple algérien et du PT, est de « mettre fin à la guerre d’extermination à Gaza et en Cisjordanie », d’autant plus, a-t-elle ajouté, que « l’entité sioniste n’envisage pas seulement de plonger toute la région du Moyen-Orient dans le chaos, mais aussi de déstabiliser la région du Sahel en Afrique ».

Le PT assure que son secrétariat général a consacré la majorité de la rencontre à la défense du peuple palestinien, et a imputé la responsabilité de « la guerre génocidaire » en cours aux États-Unis, responsables aussi avec la Grande-Bretagne et « la complicité de Joseph Staline », dans la création de l’entité sioniste en 1947.

Le conflit israélo-palestinien n’a donc pas commencé le 7 octobre dernier, a expliqué Louisa Hanboune à son interlocutrice. La patronne du PT a rappelé que « la souffrance du peuple palestinien dure depuis 75 ans ».

La responsable du Parti des Travailleurs a beaucoup insisté sur « l’entière responsabilité » du gouvernement américain dans « la guerre de génocide en cours et de la barbarie sioniste », car c’est lui qui apporte « un soutien politique, diplomatique, militaire et financier à l’entité sioniste ».

« Cette guerre folle est devenue un danger pour toute l’humanité, car elle menace la paix dans le monde », a mis en garde Louisa Hanoune, soulignant que « les guerres fabriquées par le gouvernement américain et ses alliés se multiplient sur différents continents », comme la guerre en Ukraine.

Elle a aussi insisté auprès de l’ambassadrice américaine à Alger pour qu’elle transmette au président Joe Biden « l’exigence » de l’arrêt de la guerre à Gaza, « comme l’exigent le peuple américain et les peuples du monde ».

Le Président Biden et son gouvernement sont capables d’arrêter les massacres en cours à Gaza « en cessant d’apporter leur soutien armé et leur veto », a souligné la SG du PT.

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