Nouvel épisode du feuilleton de la publication du cahier des charges relatif à l’importation des véhicules neufs par les concessionnaires automobiles algériens.
Le 23 octobre, lors d’une réunion du Conseil des ministres, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a demandé au gouvernement de publier le document dans un délai d’une semaine. Mais le cahier des charges n’a pas été rendu public pour des raisons inconnues.
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Le gouvernement ne s’est pas expliqué sur le sujet alors que les Algériens attendent avec impatience le retour à l’importation des véhicules neufs et des voitures de moins de trois ans.
Plus de trois semaines après, le chef de l’État est revenu à la charge au cours d’une autre réunion du Conseil des ministres, pour fixer une date précise au gouvernement.
« Le Président a ordonné de publier le cahier des charges des constructeurs et des concessionnaires automobiles, le jeudi 17 novembre 2022 », a indiqué la Présidence de la République dans un communiqué publié à l’issue de la réunion du Conseil des ministres, ce lundi 14 novembre.
Le marché automobile toujours groggy
Depuis le 9 octobre, les annonces s’enchaînent dans le secteur automobile en Algérie, avec notamment la décision du président Tebboune d’autoriser le retour à l’importation par les particuliers et sur leurs fonds propres des voitures de moins de trois ans.
Dans la même semaine, le ministère de l’Industrie a signé un accord-cadre avec le groupe automobile Stellantis pour l’implantation d’une usine de la marque Fiat en Algérie.
La première voiture du constructeur italien assemblée en Algérie devrait sortir de l’usine en décembre 2023, selon le gouvernement.
En parallèle, le wali d’Oran a annoncé la reprise prochaine des activités de l’usine d’assemblage de Renault en Algérie alors que l’usine de Hyundai de Tiaret a repris partiellement le montage des véhicules de la marque sud-coréenne.
Ces annonces ont donné un coup de massue au marché automobile de l’occasion.
Après plus de deux ans de hausse, les prix ont commencé à baisser, mais les ventes sont quasiment à l’arrêt : acheteurs et vendeurs attendent l’entrée en vigueur des nouvelles mesures gouvernementales concernant l’automobile.