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RAJ espère que le Conseil d’Etat lui « rendra justice »

RAJ espère que le Conseil d’Etat lui « rendra justice »

L’affaire de l’association Rassemblement action jeunesses (RAJ) pourrait connaître son épilogue ce jeudi 17 novembre. Une audience devant le Conseil d’Etat est prévue ce jeudi 17 novembre, suite un appel déposé par l’association en avril dernier et ce suite à sa dissolution, prononcée par le tribunal administratif d’Alger le 13 octobre 2021.

Le tribunal a rendu son jugement suite à une requête déposée par le ministère de l’Intérieur le 23 mai 2021 sollicitant la dissolution de l’association.

Dans un communiqué publié ce mardi, l’association Raj considère que ses activités sont « compatibles pleinement et cohérentes avec les objectifs et le mandat de l’association en tant que force de propositions, d’actions et de médiation. »

RAJ se défend

L’association rappelle qu’elle est connue « tout au long de ses 29 années d’existence jusqu’au mouvement populaire et pacifique « Hirak  » pour son engagement et pour sa lutte pacifique, responsable et sans relâche en faveur de la jeunesse et pour une citoyenneté active, la liberté, l’égalité, la justice, la démocratie, l’unité nationale et l’implication des jeunes dans la gestion des affaires publiques dans tous les domaines et à tous les niveaux. »

La « disparition définitive » de l’Association RAJ, « si cela devait advenir », constituera un « message violent » et un « acte grave vis-à vis du mouvement associatif libre et autonome en Algérie ».

Cette disparition pourrait aussi signifier une « remise en cause des acquis démocratiques d’octobre 1988 consacrés dans la constitution du pays et dans les différentes pactes internationaux que l’Algérie a ratifiés, dont elle est appelée à chaque occasion à respecter ses engagements internationaux, notamment la liberté d’expression et d’association », ajoute Raj.

Raj espère que le Conseil de l’état lui « rendra justice » ainsi qu’à ses militants et au « mouvement associatif autonome, qui est un élément fondamental pour la construction et la consolidation d’une véritable démocratie, ceci en revenant sur le précédent jugement et en réhabilitant l’association pour qu’elle continue ses activités en faveur de la jeunesse, la liberté, la citoyenneté, la démocratie et la justice sociale. »

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