Économie

Rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie : Benabderrahmane calme le jeu

« Certains médias ont exagéré dans l’analyse de la teneur » du rapport de la Banque mondiale, en le présentant comme un « document uniquement négatif », a déclaré jeudi le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

« Même si on n’est pas d’accord sur certaines données, ce rapport regorge d’indicateurs positifs », a déclaré M. Benabderrahmane, en cours d’une conférence de presse au Palais du gouvernement.

Le Premier ministre a appelé à une « lecture approfondie du rapport », pour « éviter toute sensibilité entre ces institutions et l’Algérie ».

4,1% de croissance à fin 2021

Par ailleurs, M. Benabderrahmane a annoncé que le taux de croissance de l’économie nationale était de 4,1% à fin 2021, faisant état d’une « amélioration constante » de la  situation économique en Algérie.

Le Premier ministre a ajouté que « la situation économique de l’Algérie est une exception dans la région, voire par rapport à certains grands pays », affirmant que l’Algérie « a su mobiliser les capacités de production nationale, ce qui lui a permis de réduire ses importations et d’éviter de recourir à l’endettement extérieur ou à la planche à billets ».

« Nous n’irons pas à l’endettement extérieur ni encore à la planche à billets », a affirmé le Premier ministre.

Mercredi, l’agence officielle APS a critiqué violemment le rapport de la Banque mondiale sur l’Algérie, accusant cette institution financière de chercher à déstabiliser l’Algérie. « L’Algérie condamne et rejette dans le fond et dans la forme cette immixtion flagrante de la Banque mondiale. Il s’agit d’une vaine tentative de déstabilisation à la soft power d’un pays qui avance mais qui dérange », a écrit l’APS, sans préciser la partie qui s’est prononcée au nom de l’Algérie.

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