Économie

Renault réitère sa volonté de poursuivre ses investissements en Algérie

Alors que le secteur automobile national est confronté à une grave crise, le groupe Renault a réitéré ce lundi sa volonté de poursuivre ses investissements en Algérie.

« Aujourd’hui, le Groupe Renault confirme sa volonté de poursuivre ses investissements en Algérie, et notamment de réaliser son projet CKD, qui doit conduire à de nouvelles créations d’emplois, un accroissement du taux d’intégration locale ainsi qu’au développement de l’exportation de pièces automobiles », a assuré le constructeur français dans un communiqué, publié ce lundi.

Renault dispose d’une usine d’assemblage de voitures à Oued Tlelat dans la région d’Oran. Lancée en 2014, cette usine assemble trois modèles : la Clio, la Renault Symbol et la Dacia Sandero.

« En 5 ans, 3 modèles ont été intégrés à sa chaîne de montage et il a créé près de 1 300 emplois directs », précise Renault.

Le secteur du montage automobile est plongé dans une crise sans précédent depuis plusieurs mois, après la décision du gouvernement de plafonner les quantités des kits SKD importés, et l’arrestation de trois patrons de société d’assemblage de véhicules.

Début octobre, une source autorisée à Renault Production Algérie avait exclu la fermeture de son usine de montage de véhicules de Oued Tlelat (Oran), en dépit du risque d’épuisement de ses stocks de kits CKD/SKD, à compter du mois de novembre.

Fin mai, le ministère de l’Industrie avait décidé de plafonner les quotas d’importation des kits destinés aux usines de montage de véhicules de tourisme, à deux milliards de dollars par an, répartis sur quatre marques : Renault Algérie, Sovac-Volkswagen, Hyundai (Tahkout) et Kia (Gloviz). Renault-Algérie Production (RAP) avait obtenu un quota de 660 millions de dollars.

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