Riyad Mahrez aux binationaux : « Si tu ne te sens pas Algérien…»

À quelques mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue au Maroc du 21 décembre au 18 janvier 2026, le capitaine des Verts, Riyad Mahrez, s’est livré sur son état d’esprit quant à cette compétition continentale, mais aussi sur la question brûlante des joueurs binationaux.

Dans un entretien à Canal +, l’ailier droit des Fennecs d’Algérie a assuré que l’objectif de son groupe à la prochaine CAN était « d’aller au bout », reconnaissant que la tâche ne sera pas impossible.

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CAN 2025 : « être favori ne veut rien dire. Mieux vaut être entre les deux »

« Quand tu regardes nos deux dernières phases finales, cela peut paraitre un peu présomptueux. Mais avec l’équipe qu’on a, on va tout faire pour aller au bout », a lancé Riyad Mahrez, soulignant qu’il n’y aura aucune excuse, d’autant qu’il y aura « de bonnes conditions, avec de bonnes pelouses ».

Le capitaine des Verts se montre plutôt confiant, même si son équipe n’est visiblement pas favorite. Pour lui, « être favori ne veut rien dire. Mieux vaut être entre les deux ». Mahrez ajoute que cette fois, « c’est le Maroc qui est le favori, car ils sont chez eux. Ils vont avoir la pression ».

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S’exprimant sur la nouvelle génération de joueurs qu’il dirige en tant que capitaine d’équipe, le joueur d’Al-Ahli reconnaît que c’est un peu différent de sa génération. Il estime que, même s’il « n’y a plus de joueurs comme moi, qui ait fait un autre parcours, ce sont de bons joueurs, passés par de bonnes formations ».

L’avis tranché de Mahrez sur les binationaux Algériens

Concernant la question des joueurs binationaux, partagée entre l’Algérie et leurs pays de naissance en Europe et qui ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois notamment les cas Rayan Cherki et Maghnes Akliouche, Mahrez, qui a déjà passé onze ans en équipe nationale, a partagé un avis tranché, tout comme son ancien coéquipier Islam Slimani.

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« Si tu te sens Algérien, tu viens jouer pour défendre le drapeau, le pays. Si tu ne te sens pas algérien, mieux vaut le dire dès le début », a-t-il tranché. Pour lui, « le mieux est de décider tout de suite, quand tu débutes en pro. Prendre sa décision et s’y tenir ».

Évoquant son cas, Mahrez ajoute que les joueurs comme lui qui ont choisi de faire leur carrière internationale sous les couleurs de l’Algérie ont démontré que « jouer dans une sélection africaine ne voulait pas dire que tu ne pouvais pas jouer dans un grand club ».