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Sept partis et une ONG dénoncent « l’offensive répressive » du pouvoir

Sept partis et une ONG dénoncent « l’offensive répressive » du pouvoir

Les parties du « Pacte politique pour une véritable transition démocratique », réunis lundi au siège de l’UCP, ont dénoncé, dans un communiqué, « l’offensive répressive » qui « s’est accélérée ». Ils dénoncent également « l’infâme campagne de dénigrement et de diffamation à l’encontre » du « valeureux Moudjahid » Lakhdar Bouregaa, menée « par les médias publics et privés, devenus organes de propagande du régime ».

Les partis politiques (FFS, PT, RCD, UCP, PST, MDS, PLD) et la Laddh, signataires du Pactes, tout en saluant les Algériennes et Algériens engagés dans « un mouvement révolutionnaire depuis le 22 février », dénoncent « les et multiples provocations et autres agressions intolérables et irresponsables du pouvoir incarné par l’état-major de l’armée nationale populaire contre les citoyens, le multipartisme, les médias, les libertés syndicales et les libertés fondamentales dont celle de manifester ».

« Ces faits à eux seuls démontrent une nouvelle fois l’impossibilité de toute solution conforme aux revendications des millions de citoyens dans le cadre du maintien du système en place », estiment les partis et organisations qui réaffirment « leur volonté d’agir en concert avec toutes les forces vives de la nation, pour la satisfaction des aspirations légitimes du peuple algérien afin de consacrer sa souveraineté par la mise en place d’un processus constituant souverain ».

Considérant que « l’organisation d’une élection présidentielle dans le cadre du système actuel ne servira qu’à assurer sa pérennité », les signataires estiment que toute initiative dite « de sortie de crise » n’est possible sans certains préalables.

Le premier étant la « libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion ». Parmi ces conditions, figurent également la « levée de toutes les entraves à l’exercice du droit de manifester et de circuler sur tout le territoire national », « l’ouverture du champ politique et médiatique à toutes les forces politiques, syndicales et associatives », « l’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir » et la fin « du dispositif sécuritaire assiégeant Alger lors des manifestations ».

Les parties du Pacte pour une véritable transition démocratique appellent à « une action commune », pour le 5 juillet. « A cette occasion, nous appelons les Algériennes et les Algériens à manifester massivement et pacifiquement pour exiger le départ définitif du système, la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, l’arrêt de toutes les mesures répressives et le respect des libertés démocratiques », peut-on lire dans le communiqué.

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