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Signes religieux à l’école : la Grande Mosquée de Paris prend position

Signes religieux à l’école : la Grande Mosquée de Paris prend position

La Grande Mosquée de Paris a pris position sur le port des signes religieux à l’école en France. Dans un communiqué publié vendredi et signé de son recteur Chems-Eddine Hafiz, elle a « regretté les incidents survenus ces dernières semaines autour du port de signes religieux dans plusieurs établissements scolaires en France. »

La Grande Mosquée a rappelé dans le même communiqué que la loi interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école « doit être, ni plus, ni moins, respectée par tous ».

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Pour l’instance religieuse dirigée par le franco-algérien Chems-Eddine Hafiz, le respect de la loi « ne saurait cependant être appliqué sans la recherche constante du dialogue avec notre jeunesse, en évitant toute situation d’exclusion ou d’affrontement. »

La Grande Mosquée de Paris lance un appel à la jeunesse

A l’adresse des écoliers, elle rappelle qu’il « n’existe pas de tenue religieuse définie et obligatoire en islam. »

La Grande Mosquée de Paris estime que si les statistiques publiées récemment par le ministère de l’Education sur cette question montre que son traitement médiatique est « surdimensionné », elles « nous obligent cependant à trouver de nouvelles solutions, et notamment à faire œuvre d’une pédagogie renforcée et positive sur la laïcité ».

La Grande Mosquée de Paris a enchaîné en invitant la « jeunesse à comprendre que la foi et les principes de notre religion ne s’incarnent pas et ne se résument pas dans un habit ». Pour elle, l’islam « n’enseigne ni la contrainte, ni l’ostentatoire mais bien la liberté, la décence dans le comportement et le respect de l’autre ».

Il y a une semaine, le ministère de l’Education nationale a indiqué que 313 signalements ont été enregistrés en septembre pour des « atteintes à la laïcité dans les écoles, collèges et lycées », dont 54% le sont pour « port de signes et tenues » religieux. Ce pourcentage est plus élevé que lors du deuxième trimestre 2022 (41% des signalements), selon le ministère.

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