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Six mois de prison requis contre le journaliste Saïd Boudour

Le journaliste détenu Saïd Boudour risque six mois de prison ferme et 50.000 dinars d’amende. C’est ce qu’a requis le parquet du tribunal d’Oran lors de son procès ce mercredi 10 mars, indique le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

La même peine a été requise contre le lanceur d’alerte Nourredine Tounsi lors du même procès.

Saïd Boudour avait été présenté lundi 1er mars 2021, devant le procureur du tribunal de Fellaoucene à Oran, pour exécution du jugement mandat de dépôt prononcé par la chambre d’accusation et a été incarcéré, selon la même source.

M. Boudour avait été jugé par contumace le 24 novembre dernier et condamné par défaut à un an de prison ferme et 50 000 dinars d’amende ainsi que des dommages et intérêts de 500 000 dinars accordés à la partie civile.

Avant Saïd Boudour, d’autres journalistes comme Khaled Drareni ont été arrêtés et condamnés à de la prison ferme, pour avoir couvert les manifestations du Hirak.

Outre les poursuites judiciaires contre les journalistes, le pouvoir a également bloqué arbitrairement 16 sites internet d’information indépendant dont TSA, selon le Haut-commissariat des Nations-Unies aux droits de l’homme.

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