En Algérie, les préparatifs pour l’organisation du sommet de la Ligue arabe à Alger, le 1er et le 2 novembre prochain, se poursuivent. Les invitations aux chefs d’Etats et rois arabes ont été lancées lundi 5 septembre par le ministre des Affaires étrangères.
Ramtane Lamamra s’est rendu au Caire pour remettre les invitations du président Abdelmadjid Tebboune à ses homologues palestinien Mahmoud Abbas lundi soir et égyptien Abdel Fattah al-Sissi mardi 6 septembre.
Si le président palestinien a aussitôt confirmé sa participation au Sommet arabe d’Alegr, ce n’est pas le cas du président égyptien qui s’est engagé toutefois à participer aux efforts de son homologue algérien pour le succès de cette rencontre.
L’Algérie va inviter l’ensemble des pays arabes pour assister à ce sommet, y compris le Maroc, avec qui les relations diplomatiques ont été rompues en août 2021, suite à une « série d’actes hostiles » de la part du royaume.
Pour remettre l’invitation de Tebboune au roi Mohamed VI, c’est le ministre de la Justice Abderrachid Tebb qui a été désigné pour accomplir cette tâche. L’annonce a été faite ce mercredi par le ministère marocain des Affaires étrangères.
C’est dans ce contexte que le ministre algérien de la Justice sera reçu au Maroc.
— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) September 7, 2022
Le ministre de la Justice se rendra à Rabat, après avoir remis les invitations du président de la République aux rois d’Arabie saoudite et de Jordanie.
Ainsi, le ministre de la Justice algérien sera dépêché au Maroc, après l’Arabie Saoudite et la Jordanie, tandis que le ministre de l’Intérieur remettra la même invitation au Sommet à la Tunisie et à la Mauritanie.
— Maroc Diplomatie ?? (@MarocDiplomatie) September 7, 2022
La date du voyage de Tebbi au Maroc n’a pas été annoncée par les autorités des deux pays.
Avec le lancement des invitations aux rois et chefs d’Etat arabes, l’Algérie a franchi la dernière ligne droite pour l’organisation du Sommet arabe d’Alger, qui survient dans un contexte de tensions entre plusieurs pays arabes.
Toutefois, après le renoncement de la Syrie à assister à ce sommet, aucun obstacle majeur ne subsiste pour sa tenue aux dates fixées par l’organisation panarabe et l’Algérie.
