Taxe américaine sur les produits algériens : Trump écrit à Tebboune

Les taxes décidées par Donald Trump sur les produits étrangers entrant aux États-Unis commenceront à entrer en vigueur dans quelques semaines. Le président américain a notifié à plusieurs pays, dont l’Algérie, la mise en application des surtaxes à compter du 1ᵉʳ août prochain.

La taxe imposée aux produits algériens reste inchangée par rapport au taux annoncé en avril dernier. Elle sera de 30 %, a fait savoir Donald Trump dans une lettre au président Abdelmadjid Tebboune.

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“C’est un grand honneur pour moi de vous envoyer cette lettre dans la mesure où elle démontre la force et l’engagement de notre relation commerciale et le fait que les États-Unis d’Amérique ont accepté de continuer à travailler avec l’Algérie, malgré un déficit commercial important avec votre grand pays”, a écrit le président américain à son homologue algérien dans sa lettre, mise en ligne par le Département d’État.

“Néanmoins, a ajouté Trump, nous avons décidé d’avancer avec vous, mais uniquement avec un commerce plus équilibré et plus équitable”.

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Tout en invitant l’Algérie à participer à “l’extraordinaire économie des États-Unis, de loin le premier marché mondial”, Donald Trump a expliqué qu’après des années d’analyse du commerce avec l’Algérie, “les États-Unis ont décidé d’en finir avec ce déficit commercial persistant engendré par les politiques tarifaires et non tarifaires de l’Algérie et ses barrières commerciales”.

Taxes douanières : Trump écrit à Tebboune

Considérant que la relation était “loin d’être réciproque”, le président américain a signifié à son homologue algérien qu’à compter du 1ᵉʳ août 2025, “nous imposerons à l’Algérie un tarif de seulement 30 % sur tous les produits algériens expédiés aux États-Unis, distinct de tous les tarifs sectoriels”.

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Toute augmentation de ses tarifs par l’Algérie sera suivie par l’addition du même montant aux 30 % décidés, a ajouté Trump, priant le président Tebboune de comprendre que ce tarif de 30 % est “inférieur à ce qui est nécessaire pour résorber le déficit”.

Estimant que ce déficit constitue “une menace majeure” pour l’économie et la sécurité nationale des États-Unis, Donald Trump a indiqué que le contenu de sa lettre pourra être reconsidéré si l’Algérie lève ses barrières douanières et que le montant de 30 % pourra augmenter ou baisser en fonction de l’évolution de la relation commerciale entre les deux pays.

Outre l’Algérie, Donald Trump a commencé lundi 8 juillet à adresser des lettres similaires aux dirigeants des pays concernés par les surtaxes. Outre l’Algérie, plusieurs autres États connaissent le montant de la taxe supplémentaire à imposer à leurs produits. Il s’agit des Philippines (20 %), du Japon, de la Corée du Sud, de la Tunisie et du sultanat de Brunei (25 %), de la Libye et de l’Irak (30 %), du Cambodge et de la Thaïlande (36 %), du Laos et de la Birmanie (40 %).