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Tebboune reçoit Saïda Neghza : ce qu’ils se sont dit

Tebboune reçoit Saïda Neghza : ce qu’ils se sont dit

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mercredi 5 mai la présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes, Saïda Neghza.

La rencontre a porté sur la situation économique et sociale du pays. Dans un compte rendu publié sur la page Facebook de son organisation, Mme Neghza a indiqué que le chef de l’État lui a assuré qu’il suivait les préoccupations quotidiennes des citoyens et qu’il s’attelle à lever toutes les entraves susceptibles de freiner la marche du pays vers le développement.

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Il lui a également assuré qu’il luttait contre tous les cercles qui entravent sciemment les projets de développement et qui tendent à aggraver les souffrances et les pénuries des biens et services afin de créer des tensions.

Les opérateurs « intègres », qui souhaitent participer à l’édification de la « nouvelle Algérie », sont « encouragés », a assuré le président de la République à Saïda Neghza.

Un rapport sur les « zones d’ombre »

Cette dernière a aussi révélé qu’elle a abordé avec le chef de l’État sa dernière tournée à travers plusieurs wilayas du pays, comme elle lui a transmis les préoccupations des hommes d’affaires ainsi que des propositions concernant des projets structurants susceptibles de mettre fin à la dépendance du pays aux hydrocarbures. Elle a aussi fait un rapport sur certaines « zones d’ombre » qu’elle a visitées récemment.

Saïda Neghza s’est fait connaitre dans les dernières années de la présidence Bouteflika en s’opposant aux hommes d’affaires proches du cercle présidentiel, notamment Ali Haddad, qui a été condamné à une lourde peine de prison pour corruption, et la puissante organisation patronale qu’il présidait, le FCE.

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Le mois dernier, elle a effectué une tournée à travers le territoire national. À Bejaïa, elle a pris la défense de l’industriel Issad Rebrab, indiquant notamment qu’« il faut créer 1000 Rebrab et non 1000 Haddad ». Quelques jours plus tard, elle a accusé publiquement la Confédération algérienne du patronat citoyen (CPAC, ex-FCE) d’être le visage de la issaba qui veut casser les hommes d’affaires honnêtes.

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