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Téléphonie mobile : du nouveau pour l’importation des kits SKD/CKD

Le gouvernement vient de revenir sur la décision qui a été prise fin septembre de 2019 concernant l’importation des kits SKD/CDK pour la téléphonie mobile.

Téléphonie mobile : du nouveau pour l’importation des kits SKD/CKD
Lynda Hanna
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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L’industrie algérienne de montage de téléphonie mobile a été étouffée dans l’œuf, fin 2019, un peu plus d’une année seulement après l’arrivée d’une multitude de marques qui s’étaient mises à assembler des smartphones en Algérie.

En 2019, soit une année après avoir inscrit les téléphones mobiles sur la liste des produits interdits à l’importation obligeant les différentes marques à lancer des unités de montage en Algérie, le gouvernement entame le démantèlement de cette industrie naissante.

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Il a d’abord bloqué les importations de kits SKD/CKD, exonérés de droits de douane, qui étaient destinés à l’assemblage des téléphones, avant de porter le coup de grâce à cette filière qui employait des milliers de personnes. Il inscrit la mesure dans la Loi de finances 2020, excluant le montage de la téléphonie mobile du régime spécial SKD/CKD.

Avant l’entrée en vigueur de cette mesure, le gouvernement en a rajouté une couche. Fin septembre 2019, il a décidé d’imposer aux importateurs le paiement différé sur 9 mois des importations et de recourir exclusivement au pavillon maritime national pour le transport de leurs marchandises. Ces mesures qui avaient été contestées en vain par le patronat ont mis fin à l’industrie naissante des téléphones mobiles en Algérie.

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Des milliers d’emplois perdus

Plus de deux ans après, le gouvernement a décidé de revenir sur la décision qui a été prise fin septembre de 2019 d’imposer le paiement différé et l’utilisation du pavillon national. Les banques ont été informées officiellement par  l’Association des banques et établissements financiers (Abef) de la décision du gouvernement.

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Cette décision a peu de chances d’avoir un effet sur le montage des téléphones mobiles en Algérie, puisque les kits SKD/CKD sont soumis aux mêmes taxes douanières que les smartphones, soit 30%. En plus des droits de douanes, les opérateurs doivent s’acquitter d’une taxe de 60% instaurée dans le cadre du dispositif DAPS ( Droit additionnel provisoire de sauvegarde) qui est imposé sur les produits importés pour protéger la production locale.

Entre temps, l’activité de montage des téléphones mobiles a quasiment disparu en Algérie et les smartphones disponibles sur le marché proviennent en majorité de l’importation informelle par cabas. « Pratiquement, tous les téléphones vendus actuellement en Algérie proviennent du commerce du cabas, sans aucun contrôle, souligne un opérateur dans la téléphonie mobile. Avant les téléphones étaient obligatoirement contrôlés par l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques, ce n’est plus le cas maintenant ».

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