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Touchés par la crise, les organisateurs des foires et salons interpellent le Premier ministre

Touchés par la crise, les organisateurs des foires et salons interpellent le Premier ministre

Les organisateurs des foires et salons, durement touchés par la crise du Coronavirus, interpellent le Premier ministre sollicitant à travers lui l’aide de l’État face à la crise économique liée à l’épidémie.

Les sociétés exerçant dans ce créneau se sont organisées en collectif représenté par Mohamed Boudjimar, gérant de la société Exposign.

« Notre métier, conçu et basé entièrement sur une prestation destinée à organiser, gérer, concevoir et aménager les lieux qui regroupent les gens, s’est vu brutalement impacté par l’annulation de l’ensemble du planning événementiel du pays, et par conséquent un arrêt entier du plan de charge prévu », écrit le collectif dans une lettre au premier ministre Abdelaziz Djerad.

Depuis le confinement et la suspension de l’ensemble des activités économiques, les sociétés de l’événementiel se sont retrouvées dans une situation économique délicate avec 1000 employés sans salaires.

« Nous sommes les premiers touchés par la crise et nous allons être les derniers à reprendre », se plaint M. Boudjimar dans une déclaration à TSA. « Nous sommes installateurs de stands et d’expositions. Pour l’instant il n’y a rien à l’horizon, peut-être que les choses vont reprendre en octobre ou novembre », précise M. Boudjimar qui déplore qu’entre-temps « il n’y aucune aide » de la part de l’État.

« Nous souhaiterions que les pouvoirs publics regardent vers nous, qu’ils nous aident ne serait-ce qu’avec un crédit sans intérêt ou avec un report du paiement des cotisations (CNAS) et des impôts », ajoute-t-il.

« Malheureusement, cette conjoncture venant s’ajouter à la première crise politico-économique qui dévaste notre secteur depuis février 2019, et dont nous ne sommes toujours pas relevés, mène nos sociétés douloureusement à une impossibilité d’assumer leurs charges structurelles et opérationnelle. Ce qui signifie une contrainte à une cessation d’activité imminente, avec tout ce qu’elle implique comme conséquences », ajoute M. Boudjimar au nom du collectif.

« Hormis le soutien de l’État pour le dénouement de cette situation avec des mesures financières et fiscales, aucun plan de sauvegarde de notre part ne saura résister à cette crise dévastatrice », alerte M. Boudjimar.

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