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Trump sur le « bouton nucléaire » : « L’aboiement d’un chien enragé », selon Pyongang

Trump sur le « bouton nucléaire » : « L’aboiement d’un chien enragé », selon Pyongang

La Corée du Nord a estimé mardi qu’un récent message de Donald Trump se vantant d’avoir un bouton nucléaire « beaucoup plus gros » que celui de Kim Jong-Un n’était que l’expression d’un « dément », « l’aboiement d’un chien enragé ».

Le dirigeant nord-coréen avait profité de son discours du Nouvel An pour prévenir qu’il avait le « bouton nucléaire » à sa portée, tendant parallèlement la main à Séoul en évoquant un dialogue et une participation nord-coréenne aux prochains jeux Olympiques d’hiver en Corée du Sud.

En réponse, le président américain a déclaré sur Twitter: « Qu’un membre de son régime affamé et épuisé l’informe que moi aussi j’ai un bouton nucléaire, mais il est beaucoup plus gros et plus puissant que le sien, et il fonctionne! ».

Dans la première réaction nord-coréenne à ce message, le journal du parti unique au pouvoir, Rodong Sinmun, a balayé d’un revers de main les propos du locataire de la Maison Blanche qualifiés de « fanfaronnades ». Il ne s’agit que du « spasme d’un dément » effrayé par la puissance de la Corée du Nord et de « l’aboiement d’un chien enragé ».

Dans la foulée du discours de M. Kim, les deux Corées ont opéré un rapprochement apparent qui a culminé la semaine dernière avec leur premier dialogue officiel en plus de deux ans, lorsqu’elles ont convenu de la participation de Pyongyang aux JO de Pyeongchang.

Mais le Nord a depuis adressé une série d’avertissements à Séoul et à Washington.

Cela fait des années que Pyongyang fait pleuvoir les menaces apocalyptiques sur ses ennemis mais Donald Trump n’a cessé d’user d’une rhétorique belliqueuse à l’égard de la Corée du Nord si bien qu’il a été accusé d’aggraver les tensions sur la péninsule.

Il a en particulier menacé de faire déferler « le feu et la colère » sur le Nord.

Ses propos sur le bouton atomique « sont le reflet de l’état mental désespéré d’un perdant », ajoute Rodong Sinmun, qui juge que M. Trump « souffre de troubles de la personnalité liés à la colère et de schizophrénie ».

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