Un touriste allemand a été mortellement poignardé à Paris par un individu qui a blessé deux passants avec un marteau samedi soir. L’attaque qualifiée de « terroriste » a eu lieu vers 21 h 00 entre le quai de Grenelle et le pont de Bir Hakeim dans le 15ᵉ arrondissement de la capitale française.
Le défunt se promenait avec sa femme qui a eu la vie sauve grâce à un « chauffeur de taxi qui semble être intervenu », a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui s’est rendu sur les lieux du drame.
L’assaillant Armand R. a été interpellé par la police après deux coups de taser. Sa vie n’est pas en danger. Les autorités françaises le présentent comme un islamiste radical à l’état psychique instable. Il serait suivi pour troubles psychiatriques importants, « même troubles neurologiques », selon Darmanin.
Attaque « terroriste » à Paris : un touriste allemand tué, deux passants blessés
Une source policière a précisé au magazine Le Point que l’auteur du coup de couteau mortel est un « Français, né en France. » Il aurait crié « Allah akbar » avant de passer à l’acte, selon la même source. Il était fiché S. Il a été arrêté en 2016 pour un projet d’action violente à Paris, puis condamné à cinq ans de prison. Il est sorti après avoir purgé une peine de quatre ans de prison.
« Les policiers viennent d’avoir courageusement interpellé un assaillant s’en prenant à des passants à Paris, autour du quai de Grenelle. Une personne décédée et un blessé pris en charge par les Pompiers de Paris. Merci d’éviter le secteur », a réagi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui s’est rendu sur les lieux de l’attaque.
Les policiers viennent d’avoir courageusement interpellé un assaillant s’en prenant à des passants à Paris, autour du quai de Grenelle. Une personne décédée et un blessé pris en charge par les Pompiers de Paris. Merci d’éviter le secteur.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) December 2, 2023
L’attaque a été qualifiée de « terroriste » par le président Emmanuel Macron. « Le parquet national antiterroriste désormais saisi aura la charge de faire toute la lumière sur cette affaire pour que justice soit rendue au nom du peuple français », a-t-il dit.
Après son interpellation, il aurait dit aux policiers qu’il « ne pouvait plus supporter que les Musulmans meurent, tant en Afghanistan qu’en Palestine » et qu’il « en voulait de ce qui se passait à Gaza et que la France serait complice de ce que faisait Israël », selon le ministre Darmanin.
SUR LE MÊME SUJET :
Attaque terroriste spectaculaire en Turquie, l’Algérie condamne