Sonatrach et Eni ont signé, ce mercredi 1er juillet, un avenant au contrat de vente de gaz algérien à l’Italie, a annoncé la compagnie nationale des hydrocarbures dans un communiqué.
« Un avenant au contrat de vente de gaz a été signé entre Sonatrachet Eni, fixant les conditions commerciales pour l’année gazière 2020-2021 », écrit Sonatrach dans un communiqué, sans fournir plus de précisions sur la nature de l’avenant.
« Ledit contrat, datant de 1977, a été renouvelé en mai 2019 pour l’approvisionnement du marché italien pour une durée de 8 années fermes jusqu’en 2027, plus deux années optionnelles supplémentaires », rappelle Sonatrach.
La signature de cet avenant intervient dans un contexte marqué par une forte baisse des prix du gaz sur les marchés internationaux. En mai dernier, le fournisseur de gaz espagnol Naturgy a indiqué prévoir de lancer une procédure d’arbitrage international à l’encontre de Sonatrach afin de réviser à la baisse les prix de vente du gaz naturel conclus entre les deux parties, dans un contexte d’effondrement des cours des hydrocarbures ayant rendu prohibitifs les contrat liant l’Espagne à plusieurs de ses fournisseurs, avait rapporté le journal espagnol Cinco Dias.
« Si aucun accord ne sera trouvé à l’issue des délais des négociations avec notre partenaire espagnol sur les prix du gaz, soit d’ici juillet, nous ne craignons pas le recours à l’arbitrage international », a répondu le PDG de Sonatrach Toufik Hakkar, le 12 juin dernier, lors d’une visite à In Amenas.
Un mémorandum d’entente
Ce mercredi, Sonatrach et Eni ont également « signé un mémorandum d’entente (MoU) pour identifier les possibilités d’investir conjointement dans l’exploration et la production d’hydrocarbures en Algérie dans le cadre de la nouvelle Loi sur les hydrocarbures. Le MoU couvre aussi l’examen des opportunités d’exploration et de production à l’international », précise le communiqué du groupe algérien.
« Il a été également procédé à la signature de trois accords gaz portant sur la commercialisation par Sonatrach, pour le compte des parties, du gaz sec issu des périmètres Ourhoud II, Sif Fatima II et Zemlet El Arbi, d’un volume annuel de près de 1,5 milliards m3 et ce jusqu’à l’an 2049 », ajoute le communiqué.