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Violences faites aux femmes : les principales formes d’agressions

Violences faites aux femmes : les principales formes d’agressions

Près de 8000 affaires liées à des violences contre des femmes et des filles ont été traitées durant les 8 premiers mois de l’année en cours par les services de la Gendarmerie nationale (GN), a révélé, dimanche à Alger, son représentant, Walid Riadh Boukabbou, notant une « légère stabilité » du phénomène.

M. Boukabbou intervenait lors de la 2éme édition de l’atelier du réseau des journalistes pour la lutte contre les violences faites aux femmes et filles, organisé par le Programme des Nations-Unies pour la Population (FNUAP), l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) en coordination avec le gouvernement algérien et l’ambassade des Pays-Bas en Algérie, selon le compte rendu de l’agence officielle.

Présentant le rôle de la Gendarmerie nationale dans la lutte contre ce phénomène sociétal, il a ainsi fait savoir que pas moins de 7994 affaires y afférentes ont été prises en charge par cette institution, soit une hausse de 0,56 % comparativement à la même période de l’année écoulée.

Ce qui l’amène à relever une « légère stabilité » des actes de violence basés sur le genre, faisant savoir que sur le total des cas recensés, 51 % des faits relèvent de l’humiliation et de la menace, 38 % autres sont des agressions physiques, 4 % ont trait aux atteintes à la vie personnelle des victimes, alors que 2 % représentent les rapts de filles.

En outre, 2 % également de ces dernières ont subi des actes immoraux et autant ont été incitées à l’acte sexuel, tandis que 1 % d’entre elles ont été sujettes à des harcèlements sexuels, a-t-il ajouté.

S’agissant de la répartition par âge, le même responsable a précisé que 31 % des victimes des violences ont plus de 42 ans, 28 % sont âgées entre 30 et 42 ans, 24 % ont entre 18 et 30 ans et, enfin, 17 % figurent dans la tranche d’âge des moins de 18 ans.

Et de déduire que cette problématique affecte tous les âges et conditions sociales, au sein de la famille et en dehors de celle-ci, avant de relever que les brigades de la Gendarmerie nationale ciblent de manière particulière les zones les plus enclavées pour y marquer leur présence et d’assurer de « l’intérêt » accordé par ce corps de sécurité aux actions du gouvernement pour lutter contre le phénomène de la violence faite aux femmes, citant la campagne de sensibilisation, annuellement menée en prévision de la journée mondiale de lutte contre ce fléau.

Représentant la Direction générale de la Sureté nationale (DGSN), la responsable du bureau de la Protection des personnes vulnérables, Yasmine Khouas, a passé en revue le dispositif mis en place par l’institution afin de combattre ce type de violences, de même que la stratégie de communication suivie à cet effet.

De son côté, la directrice des Affaires pénales au ministère de la Justice, Mme Ouriche, a passé en revue les outils juridiques mis en place par l’Algérie dans le sens de la protection de la femme, citant, entre autres, la Constitution amendée de 2020 ainsi que la loi 90-11sur le travail et le Code de la famille amendé.

Allant dans ce sens, la représentante du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la Femme, Mme Moussaoui, a considéré que l’arsenal juridique dont dispose l’Algérie a connu une « grande avancée », comparativement à de nombreux pays de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA).

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