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Xavier Driencourt : « L’Algérie est le 2e pays représenté en France en nombre d’étudiants »

Xavier Driencourt : « L’Algérie est le 2e pays représenté en France en nombre d’étudiants »

« Cette année, il y a eu 40.000 inscriptions aux tests de connaissance du français de la part de personnes qui veulent faire leurs études en France », a indiqué, ce mardi 30 octobre, Xavier Driencourt, ambassadeur de France à Alger, lors de la cérémonie de lancement des activités du Pavillon de France au 23e Sila qui se déroule au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex).

Selon lui, le nombre de visas pour études sera connu à la fin 2018. Il a indiqué que le nombre des étudiants algériens en France était 30.500. « L’Algérie est le deuxième pays représenté en France en nombre d’étudiants. Les Algériens ont doublé les Chinois », a-t-il dit.

En Algérie, la France n’envisage pas d’ouvrir de nouveaux instituts culturels. Le pays compte déjà cinq : Alger, Oran, Annaba, Constantine et Tlemcen. « Nous voulons ouvrir non pas des instituts, mais des espaces, comme le font les américains (corners), dans le sud algérien. Il y a des villes où on peut s’investir d’une manière plus efface en liaison avec les universités algériennes », a-t-il souligné.

M. Driencourt a qualifié de vaste, dense et dynamique la coopération culturelle avec l’Algérie. « L’Algérie, est notre premier poste culturel. Avec le Maghreb, en général, nous avons la plus grosse coopération culturelle. Cela englobe l’édition, la littérature, le cinéma, l’Institut français (ex-CCF). Mais, c’est aussi les études », a-t-il expliqué.

Encourager le mouvement de traduction

Xavier Driencourt a parlé de la présence de Xavier Moni, président du Syndicat de la librairie française et cogérant de la librairie « Comme un roman » à Paris. « En France, comme dans beaucoup de pays occidentaux, il y a la concurrence des libraires par Amazon avec les livres téléchargés et ouvrages remis à domicile. Xavier Moni a fondé un réseau qui s’appelle Paris Librairie qui veut concurrencer Amazon. Le réseau indique au lecteur où trouver le livre qu’il cherche dans une librairie. On essaye de valoriser ce réseau en essayant de voir si on peut faire la même chose en Algérie », a-t-il annoncé.

Xavier Moni a participé à un débat, animé par Nordine Azzouz, au niveau du pavillon de France, avec Fatiha Soual, présidente de l’Association des librairies algériennes, et Smain M’hand, responsable des éditions Hibr.

Xavier Driencourt a rappelé que l’éditeur français Actes Sud fait la co-édition de livres avec Barzakh, à Alger. « Nous aidons à l’acquisition de droits de livres français pour qu’ils soient publiés en Algérie par Casbah, Hibr, Dalimen, etc », a souligné, pour sa part, Gregor Trumel, conseiller de coopération et d’action culturelle.

Il a parlé d’auteurs algériens qui éditent leurs livres en France en citant Yasmina Khadra, Maissa Bey, Kamel Daoud, et Akli Tajder.

Xavier Driencourt a plaidé pour la traduction de livres écrits en arabe en français. « Je me souviens que l’année dernière, le Premier ministre, ici même, m’en avait parlé et dit qu’il fallait essayer de développer la traduction de la littérature écrite en arabe et de traduire des auteurs français en arabe. Je mentionne tous les auteurs algériens francophones qui écrivent et qui publient en France. Cela montre la densité de la relation culturelle. Relation dans le sens large. Elle est différente de la coopération économique. Je crois qu’il ne faut pas chercher à faire des comparaisons. La communauté algérienne en France participe à la coopération culturelle et économique », a-t-il noté.

Le programme du Pavillon de France (Pavillon central du Palais des expositions) comprend plusieurs rencontres, tables rondes et débats avec, entre autres, Wilfried N’Sondé, Saber Mansouri, Pierre Pouchairet, Adlène Meddi, Maissa Bey, David Foenkinos et Akli Tadjer.

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