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Yennayer, journée chômée et payée : les réactions (Actualisé)

Yennayer, journée chômée et payée : les réactions (Actualisé)

La décision du président Abdelaziz Bouteflika, de consacrer Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier 2018, a suscité la réaction de plusieurs personnalités politiques et économiques.

Bedoui : « La décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika de consacrer Yennayer (12 janvier) journée chômée et payée à partir du 12 janvier 2018, annoncée mercredi lors de la réunion du Conseil des ministres, est une décision historique qui s’inscrit dans le cadre d’une vision éclairée visant à consacrer les valeurs nationales », selon l’APS.

Messahel sur Twitter : « Le président de la République Abdelaziz Bouteflika consacre Yennayer journée chômée et payée dès le 12 janvier prochain », avant d’enchainer pour qualifier cette décision de « mesure qui conforte les fondements de l’identité algérienne et l’unité nationale ».

RND : « C’est une réponse aux aspirations de tous les Algériens »

Du côté des partis politiques, le RND a salué la nouvelle décision du président de la République qu’il a qualifiée de « réponse aux aspirations des Algériennes et des Algériens à travers le territoire national », peut-on lire sur la page Facebook du parti.

Pour le RND, la décision de Bouteflika « va marquer l’histoire », et intervient après « l’officialisation de Tamazight en tant que langue nationale ». 

TAJ sur les traces du RND

Même son de cloche chez Tajamoue Amel El Djazair (TAJ). Le parti d’Amar Ghoul s’est empressé pour affirmer qu’il était le premier parti à avoir plaidé pour constituer Yennayer comme fête nationale et journée chômée payée.

Ghoul n’a pas caché, au nom de son parti, sa gratitude au président de la République Abdelaziz Bouteflika suite à cette décision qui constituera selon lui « une empreinte glorieuse pour l’histoire antique de l’Algérie ».

Atmane Mazouz (RCD) sur Twitter:  « En attendant la mise en œuvre effective de l’officialisation de Tamazight, Yennayer est un jour de fête chômé et payé ».

Ali Haddad :  « Consacrer Yennayer journée chômée et payée et accélérer la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, vont dans le sens de la préservation de notre héritage identitaire », a-t-il réagi sur sa page Facebook. Et d’ajouter : « Ces avancées majeures viennent s’ajouter à celles déjà enregistrées sous l’impulsion de notre président de la République qui a élevé dans la Constitution Tamazight langue nationale et officielle ».

Kamel Daoud, écrivain et journaliste sur Facebook : « Yennayer, jour de fête désormais journée chômée et payée. Parce que certains n’ont pas chômé le long des décennies, et qu’ils l’ont payé de leurs vies. Décision à saluer, sur le long chemin de la guérison de nos racines, en attendant nos récoltes ».

Si El-Hachemi Assad, secrétaire général du Haut-Commissariat à l’Amazighité (HCA) : « Nous saluons cette mesure et nous rendons hommage au Président Abdelaziz Bouteflika pour sa décision annoncée mercredi en Conseil des ministres, à travers laquelle il réaffirme, encore une fois, qu’il est toujours au rendez-vous avec l’Histoire, porteur d’une vision d’avenir au service de la  stabilité du pays et de l’unité nationale ».

Nourdine Ait Hamouda, député indépendant de Tizi Ouzou, a écrit sur sa page Facebook qu »enfin Yennayer prend la place qui lui sied », saluant « cet autre acquis historique du combat identitaire » qui doit être parachevé par « la mise en place de l’Académie de la langue amazighe qui assurera sa promotion ».

Le FFS, par la voix de son membre dirigeant, Hassen Ferli, a estimé, quant à lui, que la décision du chef de l’État « est le fruit d’un long combat mené par le FFS depuis toujours en faveur de la promotion de la langue et de la culture amazighes », soulignant que « seule la lutte pacifique paye ».

Le FLN, par la voix de son député Said Lakhdari, a salué la décision du chef de l’État qui « a agi dans le sens de renforcer davantage l’unité du peuple algérien », a-t-il souligné.

Le député du parti Front El Moustakbel, Khaled Thazagharth s’est, de son côté, félicité de cette consécration, qualifiant la décision du président de la République de « courageuse » et augure d’un « avenir meilleur » pour le pays.

Cette décision a été également saluée par le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Ben Abdeslam qui a émis le vœu de voir la culture et la langue amazighes bénéficier d’autres acquis à l’avenir.

La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a indiqué que cette consécration est « une mesure importante qui vient en parachèvement » de toutes les mesures prises dans le cadre de la reconnaissance de Tamazight comme langue nationale et officielle.

Elle a rappelé que durant l’année scolaire 2016/2017, plus de 27.000 établissements éducatifs, répartis à travers tout le territoire national, ont célébré le nouvel an amazigh, ajoutant que Tamazight est enseigné actuellement dans 38 wilayas contre 11 wilayas en 2014.

Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane : « La décision de son Excellence, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de faire de Yennayer, jour de l’an amazigh, une journée nationale chômée et payée, est un acte historique », écrit Djamel Kaouane sur le site du ministère de la Communication. Selon lui, cette décision « consacre un élément important de notre identité après la constitutionnalisation de Tamazight comme langue nationale et officielle et concourt au renforcement de notre identité nationale ».

Yennayer, une décision « éminemment importante », selon Sidi Said

La décision du chef de l’État de consacrer Yennayer journée chômée et payée est « éminemment importante, dans la mesure où elle s’inscrit en droite ligne de la consolidation et de la confortation de l’unité nationale », a réagi ce vendredi à Alger Abdelmadjid Sidi Said en marge d’une réunion du secrétariat national de l’UGTA. « Par cette décision, le président de la République vient d’ajouter une autre cimentation à la cohésion sociale du pays après la réconciliation nationale, qui est aujourd’hui un véritable ciment de la paix », a-t-il dit, selon des propos repris par l’agence officielle. « Cette décision va non seulement consolider l’unité du peuple algérien, mais elle aura également une dimension internationale, à savoir que l’Algérie se charge elle-même de ses préoccupations et c’est elle qui prend son destin en main », a-t-il ajouté. Le patron de l’UGTA n’a pas manqué de « saluer et remercier le président Bouteflika pour cette décision et pour toutes les autres décisions prises dans l’intérêt de notre pays et de notre peuple ».

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