Le 31e mardi des étudiants a été marqué par une forte mobilisation à Alger et dans plusieurs autres villes universitaires du pays. Par milliers, les étudiants sont sortis notamment pour réaffirmer leur rejet des élections présidentielles dans les conditions actuelles.

À Alger, les étudiants étaient au moins aussi nombreux que lors du 30e mardi, a-t-on constaté. Rejoints par la population, les étudiants ont sillonné les rues du centre-ville, entre la Place des martyrs et la Place de la Grande poste en passant par le Boulevard Amirouche et la rue Didouche Mourad.

Photo : TSA

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Ils ont scandé des slogans hostiles au régime et contre la tenue de la prochaine élection présidentielle. « État civil et non militaire », « Non aux élections », « Vous pouvez nous mettre tous en prison, nous n’allons pas nous arrêter », « Ali La Pointe, l’Algérie est de retour » figurent parmi les principaux slogans scandés par les manifestants.

Les manifestants ont également appelé à la libération des détenus politiques, notamment le moudjahid Lakhdar Bouregaa, Karim Tabbou, Samir Benlarbi et Fodil Boumala, dont les noms ont été scandés par la foule.

La marche s’est déroulée dans le calme et aucune arrestation n’a été signalée par les manifestants, malgré une forte présence des forces de sécurité.

Des marches se sont déroulées dans plusieurs autres villes dont Oran, Annaba et Constantine. Les principaux slogans scandés concernent le rejet de la prochaine élection présidentielle.

À Bejaia, le 31e mardi des étudiants a coïncidé avec l’appel à la grève et à une marche lancé par 13 organisations politiques et syndicales. Il a été marqué par une très forte mobilisation.

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