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Le Pr Senhadji revient sur ses propos : « La vaccination, c’est dans six mois minimum »

Le Pr Kamel Senhadji est revenu ce samedi sur les propos qu’il a tenus hier vendredi sur le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie

Le Pr Senhadji revient sur ses propos : « La vaccination, c’est dans six mois minimum »
Chabi Ouardia
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Le directeur de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le Pr Kamel Senhadji, revient sur de précédentes déclarations dans lesquelles il affirmait que la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Algérie pourrait avoir lieu le mois prochain. Il rectifie en estimant qu’il faudra attendre peut-être plus de six mois.

« Franchement on ne sait pas. Dans le monde entier on est en train d’attendre les résultats publiés dans les revues internationales concernant ces vaccins. Les résultats sont prévus dans les prochaines semaines, peut-être dans les prochains mois. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on pourra analyser de façon rationnelle les résultats tel qu’acceptés par la communauté scientifique internationale. Ça nous aidera à discerner et à aller vers le bon choix pour pouvoir aider les pouvoirs publics dans leur décision. On espère bien que cela se fera dans le prochain semestre, peut-être dans six mois ou un petit peu plus, mais pas dans l’immédiat », dit-il dans une déclaration à TSA ce samedi.

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Sur Radio Sétif, il avait déclaré vendredi que la campagne de vaccination pourrait commencer en janvier 2021, et que le vaccin sera distribué gratuitement aux Algériens.

Le Pr Senhadji explique que l’Algérie a adopté la stratégie prudentielle. Il faudra d’abord s’assurer de l’efficacité du vaccin et surtout de sa sécurité, bien que certains pays aient acheté le vaccin.

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« Je pense que certains pays ont même commencé la vaccination. C’est ce qu’on appelle la procédure risquée. Ils n’ont pas attendu une validation. Si ça marche, ils auront gagné un peu de temps, si ça ne marche pas, ils vont payer les pots cassés. L’Algérie a adopté la stratégie prudentielle, telle qu’elle s’opère dans la majorité des pays avancés. Donc on attend la validation par les instances internationales. Même si l’OMS nous valide un certain nombre de vaccins, on va vérifier leur efficacité. Pour leur validation en Algérie, nous sommes dans l’obligation de les tester en laboratoire. Je suis prêt à remettre ma blouse. Il y a un certain nombre de tests de base de réponse immunitaire, on peut l’injecter à des souris. Avant de vacciner une personne, il faut au moins s’assurer de l’efficacité du produit et de sa sécurité », assure-t-il.

Concernant la préparation de l’Algérie pour acquérir le vaccin,  le professeur rappelle qu’une taskforce vient d’être installée par le Premier ministre. Elle est composée de deux groupes : celui des scientifiques qui va faire le choix du vaccin et un autre groupe qui s’occupera de la logistique mise à disposition, comme les avions et les cargos.

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S’agissant de l’acheminement et de la conservation du produit, il assure également qu’il n’y aura pas de problème. « Les pouvoirs publics sont prêts à mettre à disposition tous les moyens pour acheminer, stocker, distribuer ce produit, si on a affaire à ce produit qui nécessite une logistique lourde telle que la baisse de température  avoisinant les -80 degrés. Donc même si on s’achemine vers ce choix dans l’immédiat, les pouvoirs publics vont l’assumer, le suivre sans aucun problème », indique-t-il.

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