Chabi Ouardia
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Les Algériens ont entamé ce mardi le mois de Ramadan dans un contexte de tension sur l’huile de table et la flambée des prix des fruits et légumes.
La crise de l’huile de table, qui a éclaté il y a plusieurs jours, a refait surface d’une manière spectaculaire avec le début du mois sacré. Hier, des files d’attente devant les magasins d’alimentation générale ont été constatés un peu partout dans le pays.
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Ce mardi, à Tébessa, dans un supermarché, des dizaines de clients se bousculent pour un bidon d’huile, comme le montrent ces images publiées sur les réseaux sociaux.
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En l’absence d’un service d’ordre pour organiser la foule, c’est la cohue, la bousculade pour s’emparer d’un bidon d’huile de table, devenu une denrée rare en Algérie, qui paradoxalement dispose de grandes capacités de production de ce produit.
Achats massifs et spéculation
La tension sur l’huile de table persiste depuis plusieurs semaines, en dépit des assurances des officiels sur la disponibilité du produit en quantités suffisantes. Ce sont ce genre de scènes qui empêchent le règlement de la crise. Beaucoup de citoyens constituent en effet des stocks importants de ce produit, et à ce rythme, l’huile de table viendra à manquer réellement.
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D’un autre côté, l’huile de table n’est pas disponible dans tous les magasins. En plus des achats massifs opérés par certains citoyens et commerçants, certains commerçants la boudent pour éviter la facturation, exigée par les autorités.
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