Tensions géopolitiques : le patronat algérien se concerte

Face aux tensions politiques dans le monde, le patronat algérien se concerte pour unir ses efforts. Ce mardi, une réunion a regroupé de nombreuses organisations patronales au siège du Conseil national du renouveau algérien (Crea).

Les présidents du Crea, de l’Unep, de la CGEA, du CEI, de l’Anexal, de la CAPC, CNPA, de la CAP et de la CIPA ont échangé sur « l’évolution du climat des affaires en Algérie, le rôle de l’entreprise algérienne qui doit faire face aux nouveaux défis économiques et sur les enjeux posés par la situation économique mondiale », a indiqué le Crea dans un communiqué.

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Les patrons des patrons algériens ont « salué la bonne performance économique du pays en 2024 », selon le communiqué. Ils ont insisté sur les « progrès nécessaires pour renforcer la croissance. A cet effet, ils souhaitent œuvrer ensemble à l’émergence économique du pays », a ajouté le communiqué du Crea.

Toutefois, si les patrons algériens se sont montrés satisfaits des résultats réalisés par l’économie nationale en 2024, ils ont exprimé des inquiétudes sur l’impact des tensions géopolitiques mondiales et les changements climatiques dont l’Algérie est l’un des pays les plus touchés en Méditerranée.

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Tensions géopolitiques : le patronat algérien veut unir ses efforts

« Cependant, conscients que l’économie mondiale va continuer à être confrontée à de nouveaux défis avec les tensions géopolitiques et l’impact des changements climatiques », les organisations patronales algériennes ont « décidé d’unir leurs forces, de mutualiser leurs efforts, de travailler en synergie et de faire bloc pour faire de l’Algérie un acteur économique majeur au niveau régional et continental. »

Le communiqué du Crea ne précise pas la nature des tensions géopolitiques mondiales qui pourraient affecter l’économie algérienne en 2025. 

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Mais la crise diplomatique avec la France qui dure depuis le 31 janvier et qui a culminé le 9 janvier avec l’expulsion d’un influenceur algérien par les autorités françaises, ainsi que le retour de Donald Trump à la Maison constituent des motifs d’inquiétudes.

Le nouveau président américain qui a été investi lundi 20 janvier comme nouveau président des Etats-Unis, inquiète dans le monde entier jusqu’à dans le camp occidental, en raison du caractère intempestive de ses décisions.