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Ouverture de bureaux de change en Algérie : ce qu’a révélé le ministre

Le ministre des Finances Abdelkrim Bouzerd s’est exprimé sur l’ouverture des bureaux de change de devises officiels en Algérie.

Ouverture de bureaux de change en Algérie : ce qu’a révélé le ministre
La taxe de domiciliation bancaire a été étendue aux surestaries et à certaines importations en Algérie. (Crédits : DR)
Hammad Lilia
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L’ouverture de bureaux de change officiels tarde à se concrétiser en Algérie. Plus de deux ans après la publication en novembre 2023 d’un règlement de la Banque d’Algérie fixant les conditions de l’ouverture, le gouvernement « n’a reçu aucune demande ».

C’est ce qu’a révélé le ministre des Finances Abdelkrim Bouzerd, devant les membres du Conseil de la nation (Sénat), lors d’une séance plénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loi de règlement budgétaire de l’exercice 2022.

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En réponse aux questions de membres du Conseil de la nation, le ministre des Finances a expliqué que cette « question relevait des prérogatives » de la Banque d’Algérie.

Abdelkrim Bouzerd a rappelé que le régulateur financier a promulgué un cadre réglementaire spécifique à cette activité, mais qu’ « aucune demande d’autorisation d’ouverture de bureaux de change n’a été enregistrée » jusqu’à présent.

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« Il n’y a pas de demandes pour une licence d’ouverture d’un bureau de changé », a-t-il dit. « Pourquoi ? Il y a beaucoup à dire sur cette question, mais les pouvoirs publics ont fait ce qu’il fallait faire dans ce domaine».

Dans un pays où le marché noir des devises est en plein essor et où les cours des principales monnaies étrangères notamment l’euro et le dollar, sont largement plus élevés que ceux fixés par la Banque d’Algérie, la création de bureaux de change officiels n’attire pas les investisseurs.

 Au Square Port Saïd d’Alger, l’euro s’affiche à près de 260 dinars l’unité contre 150 dinars sur le marché officiel, soit une différence gigantesque de 110 DZD.

Pour le dollar, il avoisine les 230 dinars contre 130 dinars au marché officiel, soit un écart de 100 DZD pour chaque billet vert. Pour 1000 euros, l’écart est de 100.000 dinars, ce qui incite les détenteurs de devises à les échanger sur le marché noir, et empêche la création de bureaux de change officiels.  

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