Hammad Lilia
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Reporté une première fois le 20 mai dernier, le procès en appel de Boualem Sansal s’est tenu ce mardi 24 juin devant la Cour d’Alger. Dans son réquisitoire, le parquet a requis une lourde peine.
L’écrivain franco-algérien est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat, à l’intégrité du territoire et à la stabilité des institutions. Il est en détention depuis la mi-novembre dernier.
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Boualem Sansal a été arrêté le 16 novembre à l’aéroport d’Alger à son retour de France dont. En octobre, il a tenu dans un média d’extrême-droite des propos attentatoires à l’intégrité de Algérie et à son histoire, soutenant notamment qu’une partie de l’ouest algérien appartient historiquement au Maroc.
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Dix ans de prison requis en appel contre Boualem Sansal
Son incarcération a exacerbé la crise entre la France et l’Algérie qui a commencé en juillet 2024. Jugé en première instance en mars dernier devant le tribunal de Dar El Beida, l’écrivain a écopé d’une peine de 5 ans de prison ferme et 500 000 dinars d’amende.
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Lors du procès en appel tenu ce mardi devant la Cour d’appel d’Alger, le parquet a requis une peine plus lourde, 10 ans de prison ferme assortis de 1 million de dinars d’amende. Le verdict sera rendu mercredi prochain, 1er juillet.
Ancien haut fonctionnaire algérien, Boualem Sansal a été naturalisé français quelques semaines avant son arrestation en Algérie. Alors que l’extrême-droite et la droite dure veulent des mesures de rétorsion pour faire pression sur l’Algérie, les autorités françaises, dont le président Emmanuel Macron, ont appelé à plusieurs reprises les autorités algériennes à décréter un “geste humanitaire” en faveur de l’écrivain eu égard de son âge et de son état de santé. Une grâce n’est toutefois possible dans le droit algérien que si le jugement devient définitif.
